Le marché de l’immobilier est à l’arrêt lui aussi mais les analystes anticipent déjà les différents scénarios qui risquent d’avoir lieu dans les mois et années à venir. Juste avant le début de cette crise sanitaire, le marché immobilier avait atteint un certain plafond.
Aujourd’hui, on note une dévaluation dans le secteur résidentiel de l’ordre de 3% pour cette année.
"Actuellement, nous n'avons pas vraiment de chute, explique Ludovic Coulon, agent immobilier dans la région de Charleroi. L'immobilier a toujours augmenté et est arrivé à des niveaux de prix relativement élevés", poursuit Ludovic.
La dernière baisse enregistrée date de 1983 !
En gros, l’année 2020 stoppera cette flambée des prix du logement et aura une durée de plus ou moins deux ans. Nous assisterons donc à une effet domino. Les revenus baissent suite à la crise sanitaire, ce qui affectera la demande de logements.
"Soit des gens vont avoir de l'argent de côté pour pouvoir acheter un bien, soit ils n'en auront pas et devront postposer leur projet le temps de se constituer un petit capital. Les investisseurs risquent de faire des offres un peu plus inférieures que les prix du marché et si la personne doit absolument vendre, elle vendra sa maison", confie l'agent immobilier.
Les futurs acquéreurs reverront eux aussi leurs exigences quant à l’achat d’un bien. On pense par exemple aux personnes qui vivent actuellement en appartement.
Acheter ou vendre n’est pas une décision qui se prend à la hâte. Une chose est certaine, les maisons avec jardin auront la cote.