Après les portes ouvertes en septembre, l’Alba a accueilli ses premières d’activités lors de la semaine du son. Les artistes ont ainsi pu s’approprier durant plusieurs jours cette maison des talents partagés à Charleroi.
Le son sous toutes ses formes
Concerts, performances sonores ou encore tests d’écoute, ce sont autant d’activités proposées à l’Alba pour la semaine du son. Objectif de l’événement : découvrir le son dans tous ses états.
« Que ce soit dans la culture, la musique, les installations sonores, les parcours sonores, les performances mais aussi dans le domaine de l’environnement, de la diffusion et de la santé auditive » détaille Marianne Binard, responsable de la semaine du son.
Dans une des pièces, le public peut écouter un poème en réalité virtuelle qui dure 11 minutes. Une expérience immersive puisque le son change si le spectateur bouge avec son casque.
« La réalité virtuelle, c’est surtout utilisé pour les jeux vidéos. Moi je voulais prendre cela à contrepied et proposer une expérience poétique. Est-ce qu’on peut aujourd’hui, au 21ème siècle, considérer que le poème sorte du livre? » s’interroge Maxime Coton, poète.
L’Alba, un lieu unique pour les artistes
Si l’Alba a déjà ouvert ses portes pour les journées du patrimoine en septembre et lors de cette semaine du son, le projet de cette maison d’artistes se termine petit à petit.
« C’était important dans cette phase finale d’accompagner la fin des travaux en musique et en son. On a fait vibrer la maison et ses murs. On a découvert plein de sortes d’échos différents. C’était important pour que le projet prenne naissance de façon juste, c’est que les artistes investissent la maison tant qu’il n’y avait pas encore de locataires » déclare Mélanie De Biasio, propriétaire de l’Alba.
Des collaborations entre le conservatoire et l’Alba
Lors de cette semaine du son, les jeunes talents du Conservatoire de Charleroi ont été invités à se produire devant le public.
« Nous avons pris l’opportunité aujourd’hui de présenter des élèves au niveau de la danse et des instruments. Plusieurs professeurs se sont portés volontaires pour organiser cette journée et c’est une réussite » s’enthousiasme Davide Ometto, directeur du conservatoire de Charleroi
La proximité géographique entre l’Alba et le conservatoire et le fait que Mélanie De Biasio, la propriétaire de l’Alba, soit une ancienne élève permet aussi de créer des projets ensemble.
« Quand on a un cadre, c’est bien d’avoir un lieu qui est hors-cadre. L’idée c’est de pouvoir être le hors-cadre du cadre du conservatoire. Donc de leur proposer de s’essayer à des choses qu’ils (les élèves, ndlr) ne pourraient pas essayer en classe. Moi en tant qu’élève, j’aurai aimé avoir un lieu comme celui-là » confie Mélanie De Biasio, propriétaire de l’Alba.
Les collaborations entre le conservatoire et l’Alba vont se poursuivre dans le futur… De quoi faire revivre cet ancien consulat d’Italie longtemps laissé à l’abandon.