Après avoir tiré la sonnette d’alarme le 1er avril dernier, les puéricultrices ont débrayé aujourd’hui. Elles subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire et ne se sentent pas soutenues.
Cela fait 4 ans que Virginie est puéricultrice. Aujourd’hui, elle est en colère. Depuis le début de la crise sanitaire, elle a le sentiment de devoir donner toujours plus.
Le 1er avril, le secteur de la petite enfance a déjà exprimé son mécontentement. A Charleroi, une rencontre avec l’échevin Thomas Parmentier avait notamment eu lieu.
Les normes légales pour l’accueil des enfants et les bulles ne seraient pas respectées d’après la CGSP. La crise a accentué le mal-être du personnel du secteur. Virginie, Vanessa et leurs collègues ont surtout la sensation d’être les grandes oubliées de la crise et se sentent mises de côté par le gouvernement.
Aujourd’hui, elles demandent de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, une reconnaissance du personnel face à la crise et la généralisation du statut de salarié pour les accueillantes avant 2025. Elles espèrent que cette fois-ci elles seront entendues.