Succès pour la 3ème édition de la Boucle Noire. Malgré la pluie, entre 600 à 700 personnes ont participé à l’événement. Objectif de ce parcours de 20 km : (re)découvrir le paysage industriel ainsi que la richesse naturelle de Charleroi. Particularité cette année : les randonneurs ont commencé par la fin du trajet.
Une procession annuelle
Depuis 2016, la Boucle Noire prend de l’ampleur comme l’explique Fabrice Laurent. "La Boucle Noire prend maintenant une dimension collective comme une procession annuelle. Une procession où on ne s’habille pas en marcheurs napoléoniens mais où l’on s’habille en marcheurs tout court. On rencontre beaucoup de personnes formidables sur le parcours. On est confronté à des interventions artistiques tout au long du chemin. On change de regard sur notre région. Et c’est cela la culture : c’est un autre regard sur Charleroi" détaille le directeur de l’Eden.
Des terrils et une vue impressionnante
La porte d’Adrien relie le centre de Charleroi au Terril des piges. La randonnée commence donc par la partie la plus vallonnée. Les plus courageux grimpent jusqu’en haut du Terril. De quoi profiter de la magnifique vue de Charleroi partagée entre patrimoine industriel et richesse naturelle. "Je suis vraiment carolo dans l’âme. Pouvoir ré-explorer les lieux qui étaient inaccessibles avant parce qu’ils étaient exploités, c’est vraiment une chance et aussi de le faire découvrir à ceux qui ne connaissent pas Charleroi" nous confie une des participantes.
Un parcours où l’on découvre des oeuvres comme le fameux Carollywood du collectif Carolo postal. Les marcheurs bravant la pluie ne regrettent pas d’être venus. "C’est vraiment très gai. C’est surtout les paysages du haut des terrils sur la ville de Charleroi qui sont intéressants" commente un des randonneurs.
Re-découvrir l’histoire de Charleroi
Après une pause de midi bien méritée, c’est reparti pour 10km de marche avec les co-concepteurs du tour ravis de l’engouement. "Notre pari quand on a conçu le projet, c’était de relier les gens avec leurs paysages. Et de reconnecter les gens avec leur patrimoine naturel, c’est aussi les initier à leur histoire. C’est retourner sur le pan de l’histoire de Charleroi et du bassin industriel" commente Micheline Dufert, co-conceptrice de la Boucle Noire.
Si vous êtes intéressés par cette randonnée, vous pouvez télécharger la carte sur le blog : www.cheminsdesterrils.be