Ce 8 février, c'est le « safer internet day », une journée mondiale pour un internet plus sûr. Cette opération existe depuis 2004 et est organisée dans 150 pays.
Cette journée est destinée aux jeunes, à leurs familles et aux professionnels de l'éducation et de la protection de l'enfance et a pour objectif de préserver les enfants des dangers d’internet.
Les enfants utilisent Internet de plus en plus jeunes
Selon l'enquête de Génération2020 de Média Animation, qui analyse l’utilisation d’internet par les jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles, 87% des élèves de 6e primaire disposent d’un smartphone. Dès ce jeune âge, leur activité en ligne connait une croissance rapide, et la crise du coronavirus et l’enseignement à distance ont encore accéléré cette augmentation. Cependant, plus les jeunes sont connectés, plus ils sont exposés aux risques d’internet tels que la violation de la vie privée, le cyber-harcèlement, le sexting problématique, le grooming, la sextorsion, les publicités en ligne et les « fake news ».
Tous un rôle à jouer
Cette année, l’accent est mis sur le rôle que chacun a à jouer pour promouvoir des usages numériques positifs, et responsables auprès des mineurs. Dès lors, tous les professionnels et les acteurs locaux sont encouragés à organiser des activités pour les jeunes à réaliser dans leurs classes ou avec leurs groupes de jeunes. Les écoles et les organisations des jeunesse peuvent trouver des ressources pédagogiques prêtes à l’emploi sur www.saferinternetday.be, mais elles peuvent aussi bien entendu, concevoir elles-mêmes une activité. Le principe est que chacun enregistre son activité sur le site internet de la campagne afin de faire grimper le baromètre des initiatives proposées dans le cadre du Safer Internet Day.
« La croissance toujours plus importante de la numérisation présente des avantages, mais aussi des risques. Un enfant de neuf ans qui reçoit son premier smartphone doit évidemment être encadré. C’est comme pour l’apprentissage du vélo : on ne le/ la lâche pas dans la circulation dès le premier jour, seul et sans accompagnement. Les écoles, éducateurs et parents sont demandeur d’outils pour informer et soutenir les enfants », explique Heidi De Pauw CEO de Child Focus.