Les trois policiers carolos interpellés lundi matin dans le cadre d’un dossier à l’instruction ont été inculpés et placés sous mandat d’arrêt. L’un des policiers est également inculpé pour association de malfaiteurs dans le cadre du dossier à l’instruction du drame de Lodelinsart.
Le parquet de Charleroi a tout d’abord rappelé ce mardi soir que les deux dossiers actuellement à l’instruction, dont celui ayant conduit à la perquisition ayant coûté la vie à un policier des unités spéciales à Lodelinsart (Charleroi, Hainaut), n’ont pas de lien à ce stade.
Les chefs d’accusation
Le juge d’instruction a décidé mardi d’inculper et de placer sous mandat d’arrêt les trois policiers interpellés lundi. « L’un est inculpé du chef de faux en écriture par fonctionnaire, abus de confiance, infractions à la législation sur les armes. Un second a été inculpé du chef de faux en écriture par fonctionnaire, détournement par fonctionnaire, abus de confiance, violation du secret professionnel et consultation illicite de banque de données. Le dernier est inculpé de faux en écriture par fonctionnaire, détournement par fonctionnaire, abus de confiance, violation du secret professionnel, consultation illicite de banque de données, et infractions à la législation sur les armes », a précisé le parquet de Charleroi.
L’autorité judiciaire a également ajouté que l’un des inculpés était également suspecté d’être en lien avec l’un des protagonistes du dossier ayant entraîné la perquisition de Lodelinsart. Ce qui explique que les interventions dans ces deux dossiers distincts ont été coordonnées. « Le policier en cause a été placé sous mandat d’arrêt également dans le dossier ayant entraîné la perquisition à Lodelinsart pour association de malfaiteurs », a indiqué le ministère public, affirmant qu’aucun élément à ce stade ne permet d’établir qu’il y aurait eu un contact entre le policier suspecté et l’auteur des tirs de Lodelinsart pour l’avertir de l’opération policière.
Des devoirs sont en cours, a conclu le parquet de Charleroi qui a décidé de ne plus communiquer d’informations à la presse « afin de permettre aux instructions de se poursuivre avec sérénité ».
.