La commune d’Erquelinnes accueillait dans ses locaux ce dimanche le premier salon Media and Gaming day. C’est une initiative du PCS (Plan de cohésion sociale, NDLR) qui est venue des jeunes qui la fréquentent. Il y avait des conférences données par des influenceurs, la présence de youtubeurs, mais aussi des stands avec différentes consoles de jeux vidéo. La pratique de l’E-sport, dont le secteur d’activité s’est professionnalisé, compte des millions d’adeptes dans le monde.
Les habitudes de consommation des jeunes concernant les médias numériques ont changé. C’est un constat, ils délaissent la TV et le cinéma au profit des jeux vidéo, des réseaux sociaux et du streaming. « On n’a pas assez d’encadrement, ce n’est pas quelque que l’on voit à l’école, les institutions publiques ne surfent pas encore sur cette vague, et du coup, c’est important d’encadrer les plus jeunes pour les autoresponsabiliser. Parler avec les parents est aussi important », explique le coordinateur de Gaming Factory, Nolan Closterman.
Jouer aux jeux vidéo peut avoir des avantages comme des inconvénients. Certains parents peuvent être dépassés par tout ce côté virtuel. S’il y a des effets négatifs concernant les jeux vidéo, c’est en partie à cause d’une mauvaise utilisation. Il est donc important d’encadrer leur pratique comme on encadre la consommation du dessin animé. « Il faut savoir comment l’utiliser pour mieux l’utiliser. Faire de la cohésion sociale, faire des rencontres, jouer entre amis, développer ses connaissances, s’immerger aussi. Quand on entre dans l’histoire du jeu vidéo, c’est comme un livre. Il faut vraiment voir le jeu vidéo comme une boîte à outils, on prend ce que l’on veut dedans et on en fait ses folies ». Les enfants interrogés ont bien conscience qu’il ne faut pas abuser des jeux vidéo.
Le dialogue, c’est une sorte de clé qui permet de passer au niveau supérieur en gardant les pieds sur terre. C’est en partie de cette manière qu’il est possible d’améliorer les rapports du jeune avec les jeux vidéo.