Utiliser l'intelligence artificielle au service du folklore. Voilà le projet mis en place par le centre culturel Eden et l'artiste Paul Marique. L'objectif est simple : permettre au jeune public de laisser leur créativité s'exprimer.
"Inventer un carnaval qui n'existe pas" : tel est l'objectif mis en place par l'artiste Paul Marique et le centre culturel Eden de Charleroi. Lancé, il y a une quinzaine de mois, le projet revient au cœur de l'Eden pour une seconde édition. Si au départ, le lancement du projet s'est fait via de fausses images d'archives, le projet a surtout pour objectif de questionner notre rapport aux images et à la vérité derrière les écrans.
Lors de cette session, l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) est avant tout ludique. Les jeunes se posent, écrivent et laissent leur imagination faire le reste. L'exercice est aussi un moyen ludique d'imaginer, mais aussi de créer ses propres troupes de carnavals avec des éléments familiers.
Ici, le choix des images et des décors est, lui aussi, original. Des monstres, des corbeaux, des coccinelles ou des boîtes de soupe à la tomate, rien n'entrave l'imagination débordante du jeune public.
Avec la période en cours du carnaval dans la région carolo, la création folklorique assistée par IA permet au public de laisser sa créativité s'exprimer. Si d'un côté la présence d'une intelligence artificielle n'effraie pas les enfants, les ados et les plus grands restent surpris par la technicité du produit.
En costume ou par le biais du numérique, l'utilisation d'une IA pour la création de costumes carnavalesques reste un moyen original de rappeler l'importance des fêtes, au cœur du Pays Noir. IA ou carnaval traditionnel, la créativité et l'imaginaire restent et resteront toujours au centre du jeu.