Ce vendredi 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Or, le chemin d’une femme, qui nourrit des ambitions entrepreneuriales en Belgique en 2024, est parsemé d’embûches. Ce constat est une des illustrations du dernier baromètre Diane, le réseau d’affaires féminin boosté par UCM.
Depuis plus de 20 ans, l’ADN du réseau Diane, c’est la promotion, le soutien et l’encouragement de l’entrepreneuriat féminin.
Dans son dernier baromètre, Diane dévoile les derniers chiffres clés du paysage entrepreneurial féminin en Wallonie et à Bruxelles ainsi que les résultats de l’enquête de terrain annuel. Les enseignements issus de la participation de plus de 250 répondantes, sont interpellants à plus d’un titre.
L’état des lieux :
- En Belgique, le nombre de femmes indépendantes a augmenté de 2.52% entre 2021 et 2022 (contre 4.39 % entre 2020 et 2021) ;
- La Wallonie enregistre une évolution légèrement supérieure à la moyenne nationale (2.52 %) avec une augmentation de 2.62 % ;
- En Wallonie, la part des indépendantes à titre principal représente 35.43% . A Bruxelles, elle est de 25.54 % ;
- Top 3 des secteurs préférentiels des femmes wallonnes : les professions libérales, le commerce et les services ;
- Top 3 des secteurs préférentiels des femmes bruxelloises : les professions libérales, le commerce et l’industrie ;
- Au niveau national, la création entrepreneuriale est plus forte chez les femmes que les hommes ces 5 dernières années (14.55 % chez les femmes pour 12.01 % chez les hommes) ;
En creusant un peu :
- Tous secteurs confondus, les revenus professionnels annuels nets des hommes sont en moyenne plus élevés de… 35.58 % au niveau national.
Le cœur de l’enquête :
- Plus d’une entrepreneure à titre principal sur deux (55.9 %) déclarent que leur activité n’est pas suffisamment rentable pour en vivre décemment ;
- Plus de 7 femmes travailleuses indépendantes sur 10 (73.5 %) vivent avec une personne qui apporte un revenu supplémentaire ;
- Plus de 60 % (67.5 %) ont un revenu inférieur au second revenu du ménage ;
- Financièrement, 37.5 % ne sont pas indépendantes ;
- Enfin, 50 % des répondantes à titre complémentaire génèrent un chiffre d’affaires inférieur à 5.000 euros par an.