Dans les hôpitaux, le personnel soignant se donne sans compter. Mais il aurait souvent aussi besoin d’un petit coup de main. C’est la cas dans diverses institutions qui font appel à des étudiants en infirmerie qui viennent travailler sur base volontaire. A la Clinique Notre Dame de Grâce de Gosselies, une vingtaine d’étudiants venant de la Helha travaillent principalement dans les services Covid. Un plus pour l’étudiant, l’hôpital et le patient.
Contrat d’étudiant, un travail d’infirmiers
Dès après la suppression des stages médicaux, divers hôpitaux ont lancé un appel aux volontaires à destination des étudiants entre autres en soins infirmiers. A la Clinique Notre Dame de Grâce, un mail a été envoyé aux écoles pour engager des étudiants avec les mêmes conditions de sécurité que les travailleurs. Et les réponses venant d’étudiants infirmiers de la Helha ont été immédiates et nombreuses.
« C’est une démarche qui était très impressionnante de la part des étudiants, se réjouit Dimitri Basecq, le Directeur des soins infirmiers de la CNDG. Ils nous avait contacté par mail, mais aussi l’école pour montrer leur volonté. Et c’est vraiment une mise à disposition qu’ils ont souhaité offrir à la population et aux collaborateurs de la Clinique. C’est une démarche vraiment en phase avec les valeurs de notre métier. »
L’impression de vraiment servir à quelque chose
Parmi ces étudiants, Demir est en quatrième année, et travaille aux soins intensifs, ici dans une salle d’opération reconditionnée pour les besoins du moment.
« Moi, témoigne Demir Slezovic, étudiant en soins infirmiers à la HEHLa, j’ai choisi d’aller aux sons intensifs parce que j’envisage une formation en soins intensifs et soins d’urgence. Donc ça me fait de l’expérience dans le domaine. Et c’est en plus une aide à la population. L’équipe est contes te de nous avoir. Ils nous disent merci chaque jour. A la fin de la journée, on a l’impression de faire quelque chose de bien. »
Beaucoup de travail, mais quelle satisfaction!
Et comme le souligne le directeur des soins infirmiers, une période aussi terrible, mais aussi très atypique leur donne une formation qu’ils n’auraient jamais pu avoir autrement. Non seulement technique, mais surtout humaine.
« Pour ma part, je ne suis pas trop fatigué, ajoute Demir. Mais j’ai plus de satisfaction, ma motivation reste constante. En un mot: je suis bien. »
Les étudiants sont aussi un lien social
« C’est une démarche humaine et d’entraide, conclut le directeur des soins infirmiers. C’est vraiment toute cette dimension-là qu’on a voulu accompagner. Et puis, ça nous permet d’avoir du personnel supplémentaire surtout pur accompagner tout le côté social. Puisque ces patients n’ont presque plus de visites. Ce sont des contacts sociaux qu’on peut augmenter aussi. Et ça aussi, c’est une plus-value au niveau de nos patients. »
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