La Spaque produit annuellement environ 4,5 gigawattheures d'énergie verte grâce aux trois centrales photovoltaïques et à l'unité de cogénération qu'elle a installées sur d'anciens sites pollués ces dernières années, a indiqué vendredi Caroline Charlier, la porte-parole de la société spécialisée dans l'assainissement des sols pollués en Wallonie.
Les centrales sont situées sur les anciens sites industriels des entreprises Safea (La Louvière), des Nouveaux Ateliers Mécaniques (Morlanwlez) et des Aciéries Allard (Charleroi).
Trop pollués pour être entièrement assainis, ces sites présentent tous les trois des "zones de confinement", des espaces qui sont strictement isolés et sous contrôle et qui ne peuvent pas recevoir de lourdes fondations. Pour éviter de les "perdre" complètement, la Spaque a décidé d'y poser des panneaux photovoltaïques, des installations qui ne réclament que de faibles fondations.
Sur les trois sites, ce sont ainsi plus de 11.000 panneaux photovoltaïques qui ont été posés ces dernières années. Ils permettent de produire de l'électricité que la Spaque injecte dans le réseau.
La société a également une unité de cogénération sur une ancienne décharge située à Andennes. Cette installation lui permet de produire de l'électricité, d'une part, et de la chaleur à destination d'une infrastructure d'accueil et d'hébergement, située à proximité, d'autre part.
Le développement des énergies renouvelables est l'un des objectifs fixés à la Spaque par le gouvernement wallon dans le cadre de son contrat de gestion (2019-2024). "Favoriser l'installation de telles centrales est donc une manière de coller avant tout à cet objectif, et non de dégager une rentabilité", a indiqué Caroline Charlier.
Au cours des cinq prochaines années, la Spaque a l'ambition de développer une nouvelle centrale photovoltaïque tous les ans, selon la porte-parole.
Source: Belga