Courcelles continue d’être à la pointe en matière de bien-être animal. La commune est en train d’installer une centaine de nichoirs dans l’entité.
Le projet mis en place avec l'Echevin du bien-être animal, Hugues Neirynck , en collaboration avec l'ASBL "Au bonheur de ViCa voit le jour avec le placement de cent nichoirs de différentes tailles pour différents types d'oiseaux (hirondelles, mésanges, moineaux) dans les 4 villages.
D'ici une dizaine de jours, les nichoirs seront installés par les soins des spécialistes de l'asbl dans des endroits stratégiques (parc communal, les 4 cimetières, quelques écoles et d'autres bâtiments communaux).
Un budget de 1872 € a été alloué par la commune afin de donner un nid douillet à nos oiseaux
" Nous n’oublions pas la faune sauvage. Nous voulons que les oiseaux reviennent chez nous. Et nous les y aiderons. N’y voyez pas des paroles… en l’air. L’action est en cours. La commune vient de faire l’acquisition de 100 nichoirs. La moitié se prêtera à l’accueil des oiseaux tout venant et l’autre aux hirondelles. En 2015 déjà, la Commune avait installé 24 nids artificiels à l’école « Claire Joie », sur la place Larsimont, à Trazegnies. Ces « leurres » en bois ont l’apparence, la forme et la grandeur des vrais nids. De retour d’Afrique, les hirondelles n’y avaient vu que du feu. Elles étaient rentrées au bercail le plus simplement du monde. Aujourd’hui encore, les nids sont occupés. Notre intention est de réitérer l’expérience à plus large échelle, avec une cinquantaine de nids. Et de répéter l’opération chaque année. C’est l’association « Au Bonheur de ViCa » qui a été désignée pour placer le dispositif. Basée à Morlanwelz, elle est à la fois centre d’hébergement et refuge spécialisé pour les oiseaux. Le moment est opportun, juste avant la nidification. Les nids artificiels seront répartis en divers endroits : sous les corniches de bâtiments communaux, comme les anciennes maisons communales de Gouy-lez-Piéton et de Trazegnies. Quelques écoles accueilleront aussi les hirondelles. Ce sera l’occasion pour les enfants de découvrir la faune sauvage au plus près. Et l’histoire n’en restera sans doute pas là. Nous songeons aussi à ancrer les rapaces dans notre entité, toujours ‘en leur offrant le gîte. En espérant aussi que leur présence dissuadera les pigeons de s’établir chez nous ». précise Hugues Neirynck