Un nouveau dépôt sauvage de pneus a été constaté à l'intérieur de l'ancienne piscine Solvay à Couillet, quelques jours seulement après celui de Marcinelle, le long de l'A503. Ici, des centaines de pneus ont été déversés dans l'ancien bassin. Un acte qui a nécessité un travail compliqué.
Ce sont des images que l’on commence à avoir l’habitude de voir dans la région de Charleroi. Un énième dépôt clandestin de pneus vient d’être découvert. Cette fois, c’est dans l’enceinte désaffectée de la piscine Solvay à Couillet que des pneus ont été déposés. Nicolas organise des balades urbaines et cet endroit fait partie de son circuit.
Comme on peut le voir sur ces images, ce sont des centaines de pneus qui ont été jetés là. L’accès y est particulièrement difficile comme nous avons pu le constater, ce qui demande une certaine dépense d’énergie.
C’est comme tous les dépôts clandestins, parfois, ça prend plus d’énergie et ça coûte même plus cher d’aller en stoemelings la nuit porter des affaires comme celles-ci que de le faire de façon légale. Et dans ce cas-ci, c’est incroyable.
Nous avons pris quelques renseignements. Un particulier peut déposer une fois par an maximum 5 pneus au recyparc, explique sur son site Tibi. Pour les professionnels, il y a des entreprises qui reprennent ces pneus. En moyenne, le coût est de 120 euros la tonne hors TVA. Et une tonne équivaut à 110 pneus. C’est le mobile financier qui a sûrement poussé les auteurs à commettre ce méfait.
Comme c’est un lieu privé, le retrait de ces pneus sera à charge des propriétaires. Une plainte va d’ailleurs être déposée.