Coronavirus: : dans la Botte, médecins et pharmaciens informent. De simples mesures d’hygiène d’abord et avant tout

par
|

Après Charleroi, ce sont les médecins généraliste de la Botte du Hainaut qui réagissent face au coronavirus. Pas avec une manif comme à Charleroi. Mais avec une affiche. Qui rappelle les conseils de base. Les informations ne semblent pas manquer. Mais les comportements excessifs augmentent. Pour lutter intelligemment conte le virus et limiter la paranoïa, les médecins et pharmaciens de Chimay est environs ont lancé une campagne d’affichage avec des conseils de base à respecter.

Une vraie coordination entre médecins généralistes, pharmaciens et hôpital

Bien avant la demande des autorités politiques, dans la Botte  la coordination locale a été lancée. Les associations des médecins généralistes et des pharmaciens de la région due Chimay se sont coordonnés. Pour une campagne d’affichage concoctée par l’association locale des médecins et celle des pharmaciens de la région Pour rappeler les règles de base. Simplement. Sans paniquer.

Pas de raisons de paniquer. Juste avoir la bonne attitude

« Il n’y a pas de raisons d’être plus inquiet que d’habitude, rassure Jean-Jacques Gaye, le Président de l’Union des Pharmaciens du Sud Entre Sambre et Meuse. Tout le système est maîtrisé partout ici au niveau régional. A partir du moment où vous respectez convenable ment toutes les mesures d’hygiène qui sont prescrites par votre médecin et votre pharmacien. »

Dans la botte, la coordination regroupe l’union des pharmaciens, celle des médecins généralistes, mais aussi les infirmières et sons à domicile et l’hôpital de Chimay. Qui rappellent avec cette campagne d’information, les mesures simples et évidentes d’hygiène à respecter. On se lave les mains régulièrement, d’abord.

« L’utilisation du savon est suffisante, renchérit Hélène Maufroid, médecin généraliste et échevine à Chimay, à partir du moment où le patient se lave les mains correctement et suffisamment longtemps. Sauf, évidemment, s’il présente les signes d’une infection, où là, il doit avoir recours aux mesures d’hygiène un peu plus drastiques. Mais le médecin généraliste lui donnera tous les conseils adéquats. »

Simplement des mesures d’hygiène

Les conseils sont simples: respecter les mesures de base d’hygiène. Et rester à la maison si on est malade. Et, d’abord, aller voir son médecin traitant.

« Cette épidémie, c’est notre quotidien, continue Hélène Maufroid. C’est de la fièvre, de la toux. C’est le B.A. BA, surtout en cette saison. Il fallait donc qu’on réagissent. En essayant d’apaiser tout en étant efficaces. Et en soutenant l’hôpital de Chimay qui n’a pas à être le réceptacle au niveau des urgences de cas cliniques qui doivent être gérés par la première ligne, c’est à dire les médecins généralistes. Il faut donc conscientiser toute une population pour contenir la propagation d’une épidémie. Et éviter de se retrouver dans une situation telle que les hôpitaux manqueraient de fournitures essentielles comme des masques par pouvoir faire face à toutes les situations.»

« Le premier message à la population, complète le Docteur Françoise Minet, Vice-Présidente de l’Association des Généralistes de la Région des Fagnes et membre de la Cellule de Crise de Chimay, c’est: surtout: ne gaspillez pas vos masques, ni les gels. On vous donnera les massages efficaces pour la suite. Respectez les règles d’hygiène et, si vous êtes malades, restez chez vous. »

Rester à un mètre et fermer les écoles

On laisse donc les masques aux hôpitaux et aux soignants et on reste à un mètre des autres.

« Ce n’est pas parce qu’on est à un mètre qu’on ne s’aime plus, ajoute le docteur Fabienne Minet. On peut encore faire plein de choses, du vélo, aller au resto ou du volley, par exemple. Tant qu’on laisse un mètre. On peut s’adapter. Il faut continuer de vivre, mais arrêter d’avoir peur et être raisonnables, sérieux et responsables. Par exemple, les enfants seront peut-être malades, mais ce ne sera pas grave. Mais ils vont véhiculer le virus. Et à ce moment-là, il y en aura partout. Donc il faut fermer les écoles très vire. Parce que, sinon, on risque que les hôpitaux soient engorgés dans un mois »

Si on reste attentifs, on peut limiter l’épidémie

« Mais en réalité, conclut, le docteur Maufroid, ce sont des mesures simples qui font partie de toute épidémie, pas seulement du coronavirus. On a une grippe saisonnière, on a des gastro-entérites. Ce sont les mêmes comportements à respecter, et qui permettent de manière tout à fait simple de contenir une propagation, même simplement locale. »

Quelques conseils simples. Une hygiène de base. Qui reste gaz manière la plus simple de lutte contre ce virus. Sans parano, mais avec raison.


Sur le même sujet

Recommandations

Image
Delhaize rappelle du poulet à bouillir en raison d'une présence possible de salmonelle

Delhaize rappelle du poulet à bouillir en raison d'une présence possible de salmonelle

La chaîne de supermarchés Delhaize rappelle mercredi son produit "poule à bouillir" en raison d'une potentielle contamination par la salmonelle. Si vous possédez cet article, merci de lire la marche à suivre ci-dessous.
Image
Zoom sur les papillomavirus, ces virus responsables de nombreux cancers

Zoom sur les papillomavirus, ces virus responsables de nombreux cancers

Le 4 mars, c’était la Journée mondiale de sensibilisation au HPV, papillomavirus humains. Pour l’occasion, la Fondation contre le Cancer continue à informer et sensibiliser sur le sujet.
Image
Le programme complet des journées wallonnes de l'eau 2025

Le programme complet des journées wallonnes de l'eau 2025

Du 14 au 30 mars, ne manquez pas les Journées Wallonnes de l’Eau ! Découvrez plus de 300 activités gratuites organisées partout en Wallonie pour sensibiliser à l'importance de l'eau et de sa préservation.
Image
Lancement de la grande collecte annuelle de vivres des Restos du Coeur

Lancement de la grande collecte annuelle de vivres des Restos du Coeur

Les Restos du Cœur lancent les 7 et 8 mars prochain leur grande collecte de vivres annuelle. L'objectif de l'initiative est de récolter plus de six tonnes supplémentaires de marchandises non périssables et de produits d'hygiène qu'en 2024.
Image
De nouvelles pertes d'emplois chez Catalent au Biopark

De nouvelles pertes d'emplois chez Catalent au Biopark

La biotech Catalent, installée au Biopark, annonce une nouvelle restructuration menaçant 60 emplois sur les 200 restants. Cette décision fait suite à une période de morosité marquée par des licenciements précédents et un chômage temporaire prolongé.
Image
Journée des maladies rares : le combat quotidien de Laurence

Journée des maladies rares : le combat quotidien de Laurence

Ce 28 février marque la Journée mondiale des maladies rares. Une maladie est qualifiée de rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000. Derrière ces chiffres, des patients en souffrance, souvent sans traitement efficace.
Image
Fleurus sensibilise aux droits des femmes durant une semaine d’actions

Fleurus sensibilise aux droits des femmes durant une semaine d’actions

À l’occasion de la semaine des droits des femmes qui se tiendra du 7 au 14 jrs prochain, la Ville de Fleurus, en collaboration avec de nombreuses associations, a la volonté de sensibiliser les citoyens aux droits à la santé des femmes.
Image
Santé mentale : Psy Jeunes cessera ses activités fin du mois

Santé mentale : Psy Jeunes cessera ses activités fin du mois

Les jeunes souffrent de plus en plus mentalement. Dans la région de Charleroi, la situation ne risque pas de s'améliorer. Psy Jeunes qui accompagnait psychologiquement les jeunes de 0 à 25 ans depuis avril 2023 va fermer ses portes.
Image
La santé mentale des jeunes au plus bas

La santé mentale des jeunes au plus bas

Depuis le Covid, la santé mentale de la population s'est fragilisée. Les jeunes le démontrent. En Belgique, les 15-25 ans sont particulièrement touchés. Comment expliquer cette situation ?
Image
Pollution aux PFAS : Une étude confirme la présence de 50 polluants persistants dans la population wallonne

Pollution aux PFAS : Une étude confirme la présence de 50 polluants persistants dans la population wallonne

L'Institut scientifique de service public et le ministre Yves Coppieters ont présenté les résultats d'un biomonitoring destiné à mesurer l'exposition de la population aux substances chimiques et aux polluants présents dans l'environnement, l'eau et l'air.
Image
La prise en charge de la santé mentale progresse mais reste insuffisante

La prise en charge de la santé mentale progresse mais reste insuffisante

Même si la prise en charge des Belges pour un trouble de santé mentale progresse, l'accessibilité des soins psychologiques rencontre encore des obstacles, financiers et géographiques notamment, regrette Solidaris mercredi.
Image
Decathlon rappelle une poudre protéinée pouvant contenir des particules métalliques

Decathlon rappelle une poudre protéinée pouvant contenir des particules métalliques

L'entreprise Decathlon, en collaboration avec l'Afsca, retire de ses rayons une poudre protéinée au chocolat en raison de la présence possible de particules métalliques, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué.
Image
La Croix Rouge recherche 5.000 nouveaux donneurs de sang par an

La Croix Rouge recherche 5.000 nouveaux donneurs de sang par an

Depuis le covid, la Croix-Rouge souffre d'une pénurie de donneurs de sang. De 2020 à 2024, ce sont près de 27.500 nouveaux donneurs qui n'ont pas été recrutés.
Image
Journée Internationale de l’Épilepsie : « Lavons les préjugés »

Journée Internationale de l’Épilepsie : « Lavons les préjugés »

Ce lundi, à l’occasion de la Journée Internationale de l’Épilepsie, la Ligue Francophone Belge contre l’Épilepsie lance une campagne de sensibilisation intitulée «Lavons les préjugés». L’objectif ? Mieux informer le public sur cette maladie neurologique
Image
Journée mondiale contre le cancer : au GHdC, du sport spour aider les patients

Journée mondiale contre le cancer : au GHdC, du sport pour aider les patients

Ce 4 février, la Journée mondiale de lutte contre le cancer met en lumière les avancées et les initiatives pour améliorer la prise en charge des patients. Au Centre du cancer du GHdC, l’activité physique fait désormais partie du parcours de soin.