C’est une tradition au CESA de Roux. Les midis du CESA mettent en lumière les réalisations des élèves, des adultes en reprise d’études qui suivent des cours en alternance pour devenir travailleurs sociaux. Et dans le cours de méthodologie de projets, ils ont travaillé sur les jeunes en errance. Pour réaliser des travaux utiles.
Un jour ici, une nuit, là
Ces jeunes sont assez insaisissables puisqu’ils usent de trucs et astuces pour trouver à se loger au jour le jour.
« Un jeune en errance, c’est un jeune qui vit au bout de son sac à dos, explique Valérie Wiels, professeur en méthodologie de projets eau CESA. Il n’est pas forcément SDF, mais loge une nuit chez un ami, une nuit dans la famille, une autre dans un squat ou dans un service social comme Point Jaune, ou même sur le trottoir."
Ces jeunes sont assez insaisissables puisqu’ils usent de trucs et astuces pour trouver à se loger au jour le jour.
Des projets très divers
Les étudiants du CESA ont travaillé sur des vidéos, des affiches ou des flyers pour aider ces jeunes. Et un groupe a planché sur le concept de bas seuil pour travailler avec ces jeunes difficiles à contacter.
« Avec des publics difficiles avec qui il est n’est pas facile de créer du lien, on utilise cette technique, explique Ali, étudiant éducateur spécialisé au CESA. Il faut prendre la balla eu bond pour créer du lien. »
Difficile de dire combien il y en a
Les jeunes en errance, c’est un phénomène qui interpelle de plus en plus les travailleurs sociaux. Mais un phénomène caché, difficile à comptabiliser.
« Si ils manquent de logement, par exemple, on les comptabilisent dans les sans-abri, ajoute Leslie, une autre étudiante. C’est difficile de recenser le pourcentage de jeunes en errance. Et beaucoup de jeunes ne sont pas connus non plus. On ne sait pas quantifier le problème, mais ça fait partie de notre réalité, et il est important d’ne prendre conscience pour pouvoir les aider au mieux. »