Le comité de concertation de ce vendredi a permis d’en voir plus clair pour les coiffeurs et les métiers de contact. En effet, une nouvelle réunion devrait avoir lieu le 5 février pour faire un point sur les chiffres des contaminations au coronavirus. Si ces derniers sont bons, une réouverture pourrait être possible le 13 février, la veille de la Saint-Valentin. Mais ce sera sous de multiples conditions, parfois contestées.
Pour pouvoir ouvrir leur salon de coiffure de la manière la plus "safety" possible, les gérants auront du boulot ! Parmi les règles préconisées par les experts, certaines étaient déjà d’application lors du précédent déconfinement. Par exemple, la prise de rendez-vous, et la distanciation sociale et le port du masque. Mais attention, petite nouveauté sur la table, le port du masque FFP2 pour le professionnel.
Et heureusement, cette décision a été refusée ! Cela représente un coût de près de 35 € pour 10 masques. Si en plus de cela, il y a du personnel, le coût risque d’être énorme en un mois d’ouverture. En revanche, pour les clients, le port du masque en tissus sera désormais interdit, il faudra mettre un masque chirurgical. Autre règle, laisser la porte ouverte lorsque des clients sont présents.
Coût de ce détecteur, une cinquantaine d’euros. Pour ce qui est du test obligatoire hebdomadaire, là aussi le ministre Clarinval n’a pas confirmé. Il faudra se rendre seul au salon, pas question de venir à l’improviste, les soins ne se feront que sur rendez-vous et les coordonnées du client seront enregistrées. Entre deux rendez-vous, 10 minutes doivent être prévues pour le nettoyage et la désinfection de la salle de soins.
Dernière inconnue, les salons pourront-ils ouvrir réellement le 13 février ? Réponse le 5 février !