Au chapitre emploi, la FUNOC (Formation pour l'Université Ouverte de Charleroi) a décidé de descendre dans les rues de Charleroi, non pas pour manifester, mais pour trouver de nouveaux stagiaires pour ses formations. Une action, qui consiste a distribuer des cartes postales qui illustrent des clichés des années 80, du centre d’insertion socio-professionnel carolo et qui sera menée dans plusieurs endroits stratégiques de la ville.
Quand la FUNOC des années 80 descend dans la rue en 2023
C’est un acteur clé de la formation à Charleroi, qui vient de lancer une campagne de recrutement originale. En effet la FUNOC, a décidé de se plonger dans ses archives pour attirer de nouveaux stagiaires. Le tout à travers dix cartes postales datant des années 80.
« Avec ces cartes postales à la fois décalées et authentiques, nous voulons évidemment interpeller mais aussi rassurer et replacer nos actions dans un contexte plus large. Oui, l’époque est difficile mais ce n’est pas la première fois. Vos parents, vos grands-parents sont peut-être aussi passés par la FUNOC et si vous êtes là maintenant, c’est qu’ils ne s’en sont pas si mal tirés ! », explique Thierry Tournoy, le Directeur Général de la FUNOC.
Des actions qui se dérouleront tous les mois
Une campagne de distribution au plus proche du public, menée dans des endroits stratégiques de la ville.
« L’action du 10 mai est le lancement de nos compagnes de distribution auprès de la population, dans des endroits où nous allons pouvoir potentiellement trouver de nouveaux stagiaires, comme à proximité du FOREM, du CPAS, des syndicats, des restos du cœur, des antennes sociales ou encore des régies de quartier. Les abords des centres commerciaux Rive Gauche et Ville 2 seront également ciblés », ajoute Thierry Tournoy.
Comme tous les centres de formation, la FUNOC manque de stagiaires
Installée depuis 1977 à Charleroi, la FUNOC forme pour rappel des personnes peu qualifiées et peu scolarisées de la région, dans différents domaines.
« Depuis plus de 45 ans, l’institution, née de mouvements syndicaux, aide les plus éloignés du marché de l’emploi à retrouver le chemin d’une vie active via différentes offres pré-qualifiantes et qualifiantes. Mais comme dans tous les secteurs, l’inertie guette. La reprise post-covid n’a pas eu le retentissement attendu. C’est pourquoi nous menons cette campagne de communication », conclut Thierry Tournoy.
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