Si vous aimez la mécanique automobile et que vous cherchez un emploi, ce qui suit va vous plaire. Le groupe Autosécurité qui gère 25 stations de contrôle technique en Wallonie lance des opérations coup de poing pénuries en collaboration avec le Forem et Technifutur. Objectif : recruter de nombreux inspecteurs et inspectrices grâce à une formation qui donne accès à la profession.
Passer son véhicule au contrôle technique peut s’avérer être un moment rébarbatif. C’est pourtant primordial pour la sécurité de tous. Mais aujourd’hui, les centres ont besoin de plus d’inspecteurs et d’inspectrices afin de poursuivre leurs missions. Le groupe AutoSécurité lance donc une campagne de recrutement.
« La filière, lancée en collaboration avec le Forem et Technifutur, consiste à augmenter notre capacité de recrutement et donc à recruter davantage d’inspecteurs au niveau du contrôle technique. Il y a une certaine pénurie, et on doit pouvoir assurer un service optimal aux clients. Pour réduire les délais, il nous faut plus de mains-d’œuvre », explique Pierre-Laurent Fassin, responsable communication pour AutoSécurité.
Un inspecteur est un acteur majeur de la sécurité routière.
Un job passionnant pour les passionnés
Le job consiste à vérifier qu’un véhicule est bien apte à rouler en toute sécurité sur les routes.
« C’est très important pour la sécurité des autres et de soi-même : roues, tenues de route, airbag, phares, feux, … C’est un chouette métier au quotidien, avec un esprit d’équipe. Le travail est diversifié, et puis on découvre de nombreux modèles de voitures », témoigne Pablo Nicolas, inspecteur adjoint stagiaire à Lobbes.
Le travail passionne les amateurs du monde automobile et de la mécanique.
Une alternative au CESS en mécanique automobile
Et si jusqu’ici, il fallait disposer au minimum d’un CESS en mécanique automobile pour devenir inspecteur, aujourd’hui il existe une alternative.
« Il faut passer par le Forem. C’est une période de formation globale de 70 jours : 40 jours dans le centre d’expertise automobile Technifutur et 30 jours sur les sites d’AutoSécurité. Si l’examen à la fin est réussi, cette formation donne accès à un contrat pour être engagé dans une des stations », précise Pierre-Laurent Fassin.
La première phase de recrutement débute et d’autres suivront. AutoSécurité espère à terme recruter 60 nouveaux talents. Si vous êtes intéressés, retrouvez toutes les informations sur les formations et sur le métier via le site internet du Forem.
Apolline Putman