Mercredi matin, après une première étape à Mons, le président du Comité européen des régions a fait escale à Charleroi, plus précisément au Centre Universitaire Zénobe Gramme. Objectif : visiter le chantier et découvrir les projets menés à bien grâce aux fonds européens.
Derrière ce chantier gigantesque que représente la rénovation du bâtiment Zénobe Gramme se cache évidemment un coût tout aussi gigantesque. Et c’est notamment grâce à des fonds européens que ce projet peut voir le jour. C’est pourquoi le président du Comité des régions était en visite ce matin.
« Le but c’est de montrer au président les réalisations sur le terrain. Au-delà des démarches administratives, l’argent de la Wallonie et de l’Europe est utilisé à des fins concrètes », explique Élio Di Rupo (PS), ministre-président wallon.
« C’est important de montrer que l’Europe apporte des choses concrètes et utiles à notre ville. Ce bâtiment, futur lieu de formation, est financé à 90% par la Wallonie et l’Europe. Ce ne sont pas les Carolos qui payent, mais ce sont les Carolos qui en profiteront, ce qui est une bonne nouvelle », ajoute Paul Magnette (PS), bourgmestre de Charleroi.
Les régions jouent un rôle important
Cette visite, c’est l’occasion de rappeler le rôle que joue le Comité européen des régions et son président, à notre échelle.
« Tout le travail consiste à démontrer aux institutions européennes qu’il faut aller dans les régions, car c’est là que l’on comprend le tissu humain, les aspects positifs et négatifs, … Les régions travaillent alors avec les villes pour concrétiser les projets », explique Élio Di Rupo.
« Ce projet démontre clairement l’importance et le résultat d’une belle collaboration non seulement entre les autorités de Charleroi, de la province, de la Wallonie, mais aussi avec la contribution de l’Europe et de ses fonds », se réjouit Vasco Alves Cordeiro, président du Comité européen des régions.
Un projet dont on peut être fier !
Et c’est comme ça que de tels chantiers voient le jour pour la plus grande fierté de la Ville.
« Je suis fier de présenter ce projet que je porte à bout de bras depuis 10 ans. Et puis, on critique souvent les politiques européennes, mais ce projet est la preuve selon moi qu’on ne dépense jamais trop quand il s’agit de rénover les territoires, et d’investir dans le savoir et le savoir-faire des hommes et des femmes », Paul Magnette.
« Ce projet reflète l’essence et les valeurs des projets européens : nous voulons mettre en place les conditions favorables à plus de progrès, de développement, et de bien-être pour tous. Le tout basé sur la connaissance et l’éducation, car ces compétences donnent la force nécessaire pour développer une réelle créativité intellectuelle », conclut Vasco Alves Cordeiro.
Et ce chantier devrait se clôturer d’ici la fin de l’année. Un petit pas pour l’Europe, un grand pas pour Charleroi.
Apolline Putman
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