Depuis le début du déconfinement, les magasins de vélos sont assaillis par les clients. Entre ceux qui font réparer les vélos des enfants, ceux qui décident de se mettre à la petite reine et ceux qui veulent faire l’acquisition d’un vélo électrique pour se déplacer, le secteur du deux roues peine presque à faire face à la demande. L’exemple d’un magasin de cycles à Acoz.
C’est el rush pour les ventes de vélos
C’est un nouveau cycle qui commence pour les magasins de vélos. Comme ici à Acoz, les marchands et réparateurs de vélos ne désemplissent pas depuis le déconfinement.
« Nous sommes vraiment débordés depuis le début du déconfinement, admet Hanri De Nardi, l’un des deux propriétaires de ce magasin de vélos à Acoz. On ne sait pas si on va pouvoir partir en vacances. Est-ce pour cela que les gens se ruent sur les vélos, ou est-ce que c’est el beau temps qui les incitent? Jen en sais pas.En février, les clients se faisaient plus que rares. Mais aujourd’hui, entre les achats et les réparations, ça n’arrête pas. «
Au début du confinement, il n’y avait que des demandes pour de petites réparations. Mais après le confinement, ça a été le rush. C’est même la rupture de stock sur certaines pièces et les temps d’attente sont un peu plus longs pour le moment pour l’instant.
On passe de plus en plus à l’électrique
Ces derniers temps, dans ce magasin, on accueille au moins 30 à 35 clients par jour. Et de plus en souvent des personnes qui avaient abandonné le vélo. Même s’il y a aussi des gens confirmés qui veulent racheter un nouveau vélo. Ou passer à l’assistance électrique, ce quiet la grande tendance pour le moment.
« Ils sont un peu plus âgés, analyse Henri De Nardi, ou ont un problème de santé, peut-être, ou la facilité, une aide pour faire plus de kilomètres et prendre plus de plaisir à faire du vélo aussi. Il y a aussi les vélos d’enfants, et les vélos traditionnels. Mais à maximum 1 000 euros. Un budget raisonnable pour quelqu’un qui se remet au vélo. »
Des vélos pour les vacances
Et de nombreuses familles viennent acheter. Juste avant juillet-août.
« Comme on de partira pas en vacances cette année, nous a déclaré une maman dans le magasin, on a décidé d’acheter des vélos pour les enfants puisque, nous, on en avait déjà deux pour nous. »
L’avenir devrait être plus calme
Mais ici, on s’attend à ce que ça se tasse dès le début juillet. Les gens seront équipés ou auront programmé des vacances et les fournisseurs sont en rupture de stock pour certaines pièces.
Les marchands de vélo en ont pourtant encore sous la pédale. Pour satisfaire les amateurs des deux roues. Et, comme on dit, ils en connaissent un rayon…