Samedi, ça aurait du être les grands départs en vacances de Toussaint à BSCA. Mais, comme l’aéroport s’y attendait, on a comptabilisé beaucoup moins de passagers. Covid et nouvelles mesures obligent. Ceux qui avaient choisi de partir avaient soit une seconde résidence à l’étranger, soit une envie de s’évader par rapport au reconfiment, comme nous nous en sommes rendus compte sur place samedi.
« Confinés ici ou autre part… »
Ce sont les premiers départs pour les vacances de Toussaint. Mais le terminal est bien moins rempli que les autres années. Normal. BSCA s’attendait à une baisse de 75% par rapport à l’an dernier. Le reconfinement et les mesures plus drastiques pour prendre l’avion n’y sont pas non plus pour rien.
« Je n’ai pas peur de partir, nous a confié une voyageuse. De toutes façons, confiné ici ou confiné là-bas, ça ne peut qu’être mieux là-bas. »
Les démarches sont pourtant multiples
Et pourtant, les démarches pour prendre l’avion n’en finissent pas de se complexifier. Il faut remplir le questionnaire d’auto-évaluation, le formulaire de localisation du passager, et tenir compte d’une éventuelle quarantaine et/ou d’un test selon qu’on soit en zone rouge ou orange. Pas toujours simple.
« C’est un véritable casse-tête, nous confie aussi un passager en train de remplir des formulaires juste avant l’embarquement. Il y a toute une série de papiers à remplir. »
Quand on a une seconde résidence…
Et nombreux étaient ceux qui voulaient partir parce qu’ils en avaient assez du confinement. Ou pour rejoindre une seconde résidence.
« Je pars avec des amis et ma petite amie dont la famille a une maison en Espagne, nous explique cet autre jeune passager. De toutes façons, là-bas, c’est la même chose qu’ici, et on fait attention. »
« Ici tout est fermé. Autant partir »
Certains ont même réservé en dernière minute. Comme cette famille qui part deux semaines à Malte.
« On a du attendre à cause des tests médicaux, nous dit le père de famille. Il en faut pour Malte. Et ma femme n’a eu ses résultats qu’hier. Et puis, le petit est en vacances deux semaines. Ici tout est fermé. On part pour pouvoir quand même faire quelque chose. On espère… »
Certains ont donc choisi de partir. Ils sont moins nombreux. Mais ce sera sans doute pour