Suite à la condamnation du 23 novembre dernier, la FGTB estime que le droit de grève est menacé.
En novembre, le tribunal correctionnel de Liège a condamné 17 militants de la FGTB pour des faits d’entrave à la circulation commis lors d’un mouvement de grève survenu en octobre 2015.
Pour rappel, près de 300 syndicalistes avaient bloqué l’autoroute E40 (au niveau du pont de la Cherratte) provoquant ainsi pas moins de 400 km d’embouteillages.
« Depuis 5 ans, c’est la FGTB, ses militant.e.s, ses modes d’action qui font l’objet d’un acharnement judiciaire. Le jugement intervenu ce 23 novembre 2020 au tribunal correctionnel de Liège est un jugement politique » dénonce le communiqué.
Le syndicat dénonce la décision du tribunal
Ce mardi, la FGTB a décidé de protester cette décision en organisant des arrêts de travail au sein de différentes entreprises.
« Cette décision est une atteinte extrêmement grave au droit de grève et une menace pour tous les mouvements sociaux, pour toute personne qui participe à une mobilisation dans l’espace publique »
Par ailleurs, à l’occasion de la journée internationale des droits humains, le 10 décembre, la FGTN introduire l’appel de la décision et organisera des actions symboliques dans tout le pays pour défendre le droit de grève.
Aujourd'hui, la FGTB organise des arrêts de travail pour expliquer en quoi la condamnation de 17 syndicalistes pour "entrave méchante à la circulation" constitue une atteinte aux libertés syndicales et une menace pour les mouvements sociaux. #lagreveestundroit #CestEssentiel pic.twitter.com/TeYR1dO5eC
— FGTB wallonne (@FGTBwallonne) December 1, 2020