Le gratin belge junior des arts martiaux étaient rassemblés au COS à Charleroi le temps des championnats de Belgique. Ils ont pu voir le jour grâce à l'organisation du Tan Lang Charleroi.
Le COS accueillait le championnat de Belgique junior d'arts martiaux. Organisé par le Tan Lang Charleroi, une centaine de participants a foulé les tatamis carolos. Âgés de 5 à 18 ans, les combattants sont venus des quatre coins de Belgique, comme l'explique Théo Papas, organisateur et directeur technique du Tan Lang Charleroi :
"Pour participer à un évènement comme celui ci, il faut adhérer à une fédération, donc tous les clubs qui adhèrent à une fédération, on les invite et en fonction du nombre de compétiteurs. On définit le temps de combat et le nombre de tatamis qu’il faut installer. On frôle la centaine de participants venus de tous les coins de la Belgique. Il y en a qui viennent d'Ostende, Luxembourg, Liège et Charleroi, bien entendu."
Karaté, kickboxing, kung-fu, tout ou presque, étaient au rendez-vous. Même si cela peut paraître violent, les plus petits sont bien équipés face aux nombreux coups de poing et de pieds, et chacun combat dans une catégorie bien définie, éclaircit Georges Papas, membre du Tan Lang :
"Les catégories sont définies en fonction des âges. On essaye de regarder qu’ils aient plus ou moins le même poids. Ils ont des protections assez conséquentes, qui les empêchent de se blesser. Ils s'affrontent mais toujours dans les règles de l'art. On essaye de leur inculquer une certaine discipline et de nombreuses valeurs, comme le fair-play."
Pour décider du vainqueur d'un combat, plusieurs aspects sont pris en compte par les arbitres comme la technique ou les coups les plus nets. Ici, l'animosité reste sur le tatami puisque les arts martiaux sont des sports qui véhiculent de nombreuses valeurs comme le respect et le fair-play. Petits comme grands, l'intensité était au rendez-vous lors de ces championnats de Belgique junior d'arts martiaux.