Des pertes financières importantes pour le club
L’incertitude est totale quant à l’évolution du Coronavirus, mais au niveau du football provincial, les conséquences de cette pandémie inquiète d’ores et déjà les dirigeants. Exemple à Ransart, où d’habitude, près de 250 jeunes et 2 équipes premières, foulent chaque semaine, la pelouse du stade André Robert.
"Cela va engendrer des pertes financières importantes, d'autant plus que les mois de mars et d'avril sont des mois avec des rentrées importantes pour les clubs. En effet, lors de cette période, que les rencontres à enjeux se disputent. Sans oublier que c'est aussi le moment des tournois et des stages", déclare Pascal Robert, le Président du R.U.F.C Ransart.
Un manque à gagner estimé entre 40 000 et 50 000 euros.
Un manque à gagner qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros et même si la comptabilité des Ransartois n’est encore pas dans le rouge, les semaines qui arrivent pourraient être fatale, à certains clubs.
"D'ici la mi-mai, le manque à gagner pourrait tourner entre 40 000 et 50 000 euros. Cela va indéniablement avoir des répercussions dans les caisses des clubs", ajoute Pacsal Robert.
En attendant, les factures elles, continuent d’arriver.
"Nous devons payer nos fournisseurs, la T.V.A ainsi que notre cotisation à l'Union Belge", nous dit Pascal Robert.
"L'Union Belge doit prendre ses responsabilités"
Selon l'homme fort des Bordeaux, c’est à l’Union Belge de football, de prendre ses responsabilités, afin que le ballon rond puisse reprendre ses droits normalement, dès la saison prochaine.
" Le plus sage au niveau de la fédération serait d'annuler les compétitions de jeunes, tout en faisant un geste financier pour l'ensemble des clubs", conclut Pascal Robert.
Bref, un arrêt forcé de toutes les compétitions, qui ne fait vraiment pas les affaires, de nos petits clubs de foot.