Suite de notre série Vis ma vie de bourgmestre confiné. Nous prenons des nouvelles des bourgmestres de la région qui ont accepté de répondre à notre demande. Aujourd’hui, nous allons du côté de Lobbes où Steven Royez jongle entre sa casquette de bourgmestre et son travail dans une banque.
"En télétravail, je gagne entre 2h à 2h30 de trajet par jour"
A Lobbes, Steven Royez est très sollicité par la gestion de la crise sanitaire comme tous les autres bourgmestres. Mais le jeune maïeur a également un autre travail à assurer… "L'avantage d'être en télétravail, c'est de gagner du temps. Je travaille dans le siège social d'une banque à Namur donc je gagne entre 2h à 2h30 de trajet par jour. Cela est plus confortable. Cela me permet d'avoir tous les jours du temps et certaines heures au sein de l'administration. C'est un changement d'habitude. Cela demande dans le privé et dans le public des adaptations" explique le bourgmestre.
Faire du sport pour s'aérer
Quand il n’est pas à son bureau, il profite de la campagne pour s’aérer ou faire du sport comme cela est autorisé et en respectant les règles de distanciation sociale…
"Il y a quelques rares activités. Parmi celles-ci, il y a le plaisir de la campagne et de parcourir à pied ou en courant ou en vélo notre belle région" confie Steven Royez lors d'un jogging le long du halage.
En contact permanent avec Jolimont
Sur son territoire, on retrouve un des hôpitaux du groupe Jolimont qui est en première ligne dans la lutte contre la coronavirus. Steven Royez organise des réunions de crise avec les responsables de l'hôpital et les médecins généralistes de la zone. "Nous avons décidé de mettre en place un poste médical avancé. Cela nous a permis de prendre les devants. J'ai le directeur de la clinique tous les jours au téléphone. On suit cela de très près. On tente d'encadrer cela au mieux et on met les moyens communaux en soutien auprès du corps médical et de la clinique" détaille-t-il.
Une saison carnavalesque annulée
Steven Royez se dit fier du respect du confinement par les citoyens de sa commune. D’autant plus qu’il s’agit d’une saison particulière pour l’entité qui regorge d’associations. "On a dû faire annuler les cinq carnavals qui étaient prévus sur l'entité. C'est pas de gaieté de coeur mais on sait l'enjeu qu'il y a derrière et l'enjeu de telles mesures pour protéger la population" conclu le bourgmestre de Lobbes.