La semaine du bonheur au travail se déroule cette semaine. Elle est organisée par Tryangle, une société de formation dans ce domaine. Les objectifs sont de remettre ce concept au centre de l'attention des entreprises et d'apporter différentes méthodes pour atteindre ce bien-être. Selon une enquête de Tempo Team, seul, un salarié sur trois se sent heureux au travail.
Le bonheur au travail est mis à l’honneur cette semaine afin de replacer ce concept au centre des préoccupations des entreprises et des associations. L’épanouissement dans un domaine professionnel s’apparente au bien-être, la clé pour y parvenir ne serait pas si compliquée à trouver.
« C’est aimer ce qu’on fait, c’est primordial pour pouvoir s’investir, pour donner le meilleur de soi-même, explique Murielle Marchand, coach de vie. C’est être dans une ambiance qui nous porte, qui est positive et bienveillante. »
Des méthodes d'épanouissement
La méthode la plus connue vient des pays scandinaves. Elle se base notamment sur un travail d’équipe solide et l’épanouissement individuel. Cependant, il existe plusieurs techniques qui mènent vers cet objectif de vie, le bonheur.
« Souvent les directions de ressources humaines n’ont parfois pas de ressources ou d’humanité, ça arrive malheureusement. Et, je pense qu’effectivement être à l’écoute, c’est la clé. C’est comprendre que tout le monde peut être vraiment efficace à partir du moment où l’on donne une tâche qui est motivante et appréciée. C’est aussi avoir des endroits de ressourcement où on peut faire une pause réelle, et se ressourcer avec un peu de musique, de la lecture ou simplement dans le calme. »
Les risques du mal-être
Être heureux permet une meilleure productivité, une grande efficacité, mais cela influence aussi notre vie personnelle. Mais au contraire, le mal-être peut provoquer certaines conséquences négatives liées à la performance professionnelle mais aussi à la santé physique et mentale. Le burn-out est l’un des effets néfastes, environ 28.000 Belges en souffraient en 2017.
« La productivité va tomber, il y aura moins d’engagement. Il y a aussi ce côté où on est moins disponible, par exemple, quand on n’aime pas ce qu’on fait et qu’on vous demande de pallier une absence. Donc, ce n’est pas productif. C’est avoir des conséquences sur la santé, il y a énormément de burn-out, de dépressions, et souvent la cause peut être le travail. »
De nombreuses entreprises ont encore un long chemin à parcourir afin d’aider leurs travailleurs à arriver à cet état. En effet, selon une enquête de Tempo Team, seul, un salarié sur trois se considère heureux dans son activité professionnelle, mais cette tendance semble être à la baisse.