On le sait, la population belge est vieillissante et les besoins des seniors évoluent aussi. Les maisons de repos ne constituent plus l’unique réponse quand il s’agit de trouver un logement avec une assistance. Les résidences-services se multiplient même si la Wallonie est bien loin derrière la Flandre. Une nouvelle résidence service va voir le jour à Charleroi. L’occasion de s’intéresser à ce phénomène.
C’est à Montignies-sur-Sambre qu’une nouvelle maison de repos et qu’une résidence-service vont voir le jour. Des bâtiments situés dans le quartier de la Neuville à moins de 15 minutes à pied du centre-ville de Charleroi. De quoi attirer les aînés en quête d’un logement proche de toutes commodités.
La formule qui intéresse les seniors est surtout celle de la résidence-service. Lors des journées découvertes du Clos de la Rivelaine, de nombreuses visites ont lieu pour en connaitre davantage sur ce type de logement. Pour la directrice des lieux, les résidences-services ont tout simplement la cote puisque les aînés peuvent y garder une certaine autonomie.
Une grande demande pour les résidences-services à Charleroi
"Ce sont des appartements pour des personnes qui ont envie de mener une vie indépendante mais tout en étant en sécurité puisque les 6 appartements sont dans la maison de repos tout en étant distinct de celle-ci. Ils peuvent donc faire appel à des services de la maison de repos ou des services extérieurs" explique Angélique Dugauquier.
La directrice remarque également une différence en fonction de la situation géographique. "Actuellement, je suis sur la région de La Louvière. Il n’y a pas trop d’attrait pour les résidences services. Alors qu’ici à Charleroi, lors des journées découvertes, toutes les demandes étaient presque axés que sur les résidences services. On développe tellement d’aide à domicile actuellement que l’entrée en maison de repos se fait de plus en plus tard. Donc les gens ont encore ce besoin de vivre leur indépendance et leur autonomie. La résidence service, c’est l’alternative entre l’appartement et la maison de repos" estime Angélique Dugauquier.
93 places traditionnelles sont aussi prévues dans la maison de repos avec une aile pour les personnes souffrant de problèmes cognitifs ainsi que des lits de courts séjours.
La directrice souligne aussi le fait que ces dernières années les places en maison de repos sont chères en terme de disponibilité. Il a donc fallu trouver des alternatives et s’adapter au besoin de la population. Un véritable défi pour le secteur des MRS.
