Nous vous l’annoncions vendredi dernier. La Fédération Wallonie Bruxelles a pris la décision vendredi dernier, de fermer les portes de l’école primaire et maternelle Steiner de Châtelineau. La cause? Le manque d’élèves inscrits dans cet établissement à pédagogie alternative. En effet, au 30 septembre, l’école ne comptabilisait que 86 enfants, soit 24 de moins par rapport à la norme fixée. Mais aujourd’hui, la direction et les enseignants tentent de trouver des solutions, notamment en lançant un appel aux dons financiers pour la survie de l’école.
La direction et les enseignants sont toujours sous le choc
Des classes vides, une cour de récréation qui l’est tout autant et des enseignants qui sont au chômage depuis le 1er octobre. A l’école Steiner de Châtelineau, les mines étaient toujours déconfites ce matin, après l’annonce vendredi dernier, de la fermeture de l’établissement scolaire à pédagogie alternative, à cause du manque d’élèves.
« Nous sommes toujours sous le choc. Ce lundi, la tristesse est encore plus grande qu’à la fin de la semaine dernière, surtout quand on voit la cour de récré qui est d’habitude très animée. Mais dès aujourd’hui, nous allons nous battre pour que tout rentre dans l’ordre rapidement », indique Mérédith Limage, la directrice de l’école Steiner.
Une réouverture prochaine envisagée sous la forme d’une école privée
Avec pour objectif de rouvrir en septembre 2023 en introduisant un nouveau dossier auprès de la Fédération Wallonie Bruxelles, l’école Steiner pourrait en attendant mettre en place un système d’établissement privé, pour continuer à accueillir les élèves.
« Notre volonté est d’assurer un enseignement pour les 86 élèves jusqu’en juillet prochain. Grâce à ce système d’école privée, nous pourrions continuer notre mission d’éducation, mais pour cela, nous avons besoin d’argent », ajoute Mérédith Limage.
L’école lance un appel aux dons financiers
Et pour y parvenir, l’école a décidé de lancer un appel à l’aide.
« Nous avons budgétisé un montant de 200.000 euros pour que l’école puisse continuer à vivre comme elle le fait depuis son ouverture en 2019. Dès lors, nous lançons un appel aux dons financiers à la population, tout en espérant y arriver. Les personnes qui veulent nous aider financièrement peuvent nous contacter et tous les dons, même minimes, sont les bienvenus », conclut Mérédith Limage.
François Grossard