L’adrénaline, Tony Pana la connaît bien ! Après avoir foulé les chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et les terres corses pour le GR20, le Montagnard partira demain pour son prochain périple : la descente du Danube en kayak.
Une préparation "étonnante"
Armé de son kayak gonflable, Néarque, et de son sac à dos d’environ 30 kilos, Tony n’a pas froid aux yeux ! Près de 3000 km l’attendent. Pourtant la préparation physique n'a pas été sa plus grande préoccupation.
"On devrait se préparer bien plus que ce que je ne fais moi-même. Il y a des gens qui marchent pendant des mois et des mois. Moi, j’avoue que je ne suis pas tant un sportif que ça. Je suis plutôt un aventurier. Je m’entraîne peut-être un petit peu mais, concrètement, j’essaye de m’accommoder à mon équipement, de voir si rien ne manque, de passer quelques nuits en tente pour voir s’il n’y a pas de lacune dans le matériel", avoue-t-il.
Alexandre le Grand comme modèle
D’où vient son envie d’aventure ? un grand conquérant y est pour quelque chose.
"Mon rêve absolu, c’est de marcher sur les traces d’Alexandre le Grand. Donc d’aller de Pella, ville de sa naissance, jusqu’à Babylone, l’endroit de sa mort. Je veux réaliser tous ses déplacements", explique l'aventurier.
Oser pour vivre des choses exceptionnelles
Tony rassure et tient à inspirer les gens pour transmettre le goût de l'aventure.
"Il y a bien moins de danger qu’on ne le pense. Il y a plus de dangers à rester sur place en faisant les mêmes déplacements tous les jours. Alors autant s’y risquer en vivant des choses exceptionnelles, en voyant des paysages époustouflants plutôt qu’en restant son cul sur une chaise", souligne Tony Pana.
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Bruno PANTANO
