10 ans jour pour jour après les attentats parisiens, que reste-t-il de "Je suis Charlie"? Eléments de réponse avec deux humoristes carolos, Sum et Félicien.
Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 7 janvier 2015. Une date qui a profondément marqué le monde en général, le secteur du spectacle en particulier. "Je suis Charlie, cela ne veut pas dire qu’on cautionne tout ce qu’ils font, précise Félicien. Le pouvoir de libre-arbitre est très important."
Sum est du même avis: "On ne peut jamais mourir pour des blagues…"
On peut toujours rire de tout
Les attentats ont boulversé la façon d’aborder l’humour. Il y a eu un avant et un après Charlie. Ce n’est pas pour autant qu’il faut tomber dans l’illusion du c’était mieux avant. C’est, juste, le contexte qui a changé. "Si on prend l’exemple de Michel Leeb, avance Félicien, cela passait bien à l’époque. Aujourd’hui, il s’adapterait."
10 ans plus tard, quel est l’héritage laissé par ces attentats parisiens? Un peu d’auto-censure mais, surtout, un grand questionnement sur le vivre ensemble. Selon Sum, "Il y a plus de gens qui vont monter au créneau pour défendre des causes qu’ils n’auraient pas défendues auparavant."