Aujourd’hui se clôturait le colloque autour des communications sensorielles au CEME à Dampremy. Il réunissait des professionnels de la santé mais aussi des éducateurs et des professeurs. Le but était d’améliorer l’accompagnement des personnes fragilisées, à commencer par les enfants.
Snoezelen est la contraction de deux verbes néerlandais: « doezelen » qui veut dire « se détendre » et « Snuffelen » qui se traduit par « Explorer ». Le but de ces échanges entre professionnels de la santé est de structurer la manière d’accompagner les personnes fragilisées. « L’accompagnement est structuré, on va observer les signes corporels, les profils sensoriels de chacun pour pouvoir entrer dans une communication sécurisante dans une espace dédié à cela. Mais ça peut être aussi dans le quotidien », explique Françoise Clerquin, la présidente de l’association « L’Ecrin-Sage ».
Observer pour mieux comprendre
On observe, on partage les expériences vécues afin de comprendre les difficultés avec leur lot de particularités. « J’accompagne une vieille dame atteinte de la maladie d'alzheimer qui se souvenait qu’elle était batelière, confie Françoise Clerquin, elle se souvenait des canaux qu’elle a traversés en France. »
Un colloque ouvert à tout le monde au point que des Françaises ont fait le déplacement jusque Charleroi depuis le Finistère. « Nous avons eu la chance de visiter d’autres structures qui pratiquent cette approche depuis plusieurs années et ça donne envie de continuer mais aussi des idées », confie Pauline, une infirmière dans un foyer d’accueil français.
Au travers de ces gestes, il y a une approche qui facilite la relation et la communication en réveillant les sens primaires. On réduit ainsi le stress par exemple. Une approche qui a fait ses preuves et qui est appliquée tous les jours pour le bien-être des plus fragiles.