L'annonce de la réouverture partielle des écoles primaires et secondaires pour le 18 mai suscite de nombreuses réactions chez les enseignants, les directions d'établissements et les parents d'élèves. Pour la plupart, cette mesure, même si elle fait l'objet de multiples règles de précaution, est prématurée. C'est donc un sentiment de stress et d'inquiétude qui domine au sein du corps enseignant concerné. A Fleurus, l'échevine de l'Enseignement Ornella Iacona (PS) s'est également exprimée sur les nombreuses contraintes liées à cette rentrée.
L’annonce par le Conseil National De Sécurité d’une reprise des cours le 18 mai pour les 1e, 2e et 6e années primaires et pour les 6e secondaires inquiète fortement les enseignants, les directions d’écoles et de nombreux parents d’élèves. Si cette reprise s’annonce progressive et très réglementée, elle semble prématurée pour les acteurs de terrain. Cette rentrée du 18 mai devra se faire avec un maximum de 10 élèves par classe, avec un espace de 4m2 par élève et 8m2 pour l’enseignant. Une mesure qu’il ne sera pas possible d’appliquer dans tous les locaux.
Une rentrée sous le signe de l'inquiétude
A Fleurus, l’échevine de l’Enseignement ne le cache pas, cette rentrée va demander une importante organisation en amont. Un véritable défi à relever en quelques semaines seulement.
De nombreux parents refusent de prendre le risque
Les réactions des parents sont également très nombreuses sur les réseaux sociaux. Et les directions d'écoles sont déjà assaillies de coups de téléphone ce week-end. La plupart de ces réactions vont dans le même sens: les parents refusent de prendre le risque de remettre leurs enfants à l’école pour une si courte période.
Veiller au port du masque pour tous les élèves, leurs rappeler fréquemment les gestes "barrière" et limiter les déplacements dans la classe : pour les enseignants concernés par cette reprise du 18 mai, la tâche s’annonce également difficile.