Par écluse, et elles sont nombreuses en Belgique, ce sont des équipes de cinq ou six éclusiers qui se relaient, 7 jours sur 7, 362 jours par an. Même si l'informatisation est passée par là, les éclusiers ne sont pas près d'être remplacés. Une équipe au service de la navigation marchande et de plaisance, comme à Montignies-sur-Sambre, l'une des plus belles structures de la région. "Notre travail ne se limite pas à l'ouverture du sas, explique Serge Denamur, le responsable de l'écluse située à la route de Châtelet. Nous sommes en relations avec les bateliers ainsi qu'avec les écluses en amont et en aval. C'est un travail qui demande un éveil constant."
Au rythme de l'eau
Le job demande de la patience, entre la gestion du trafic et les procédures, très strictes, d'ouverture et de fermeture des écluses. Un métier qui nécessite, aussi, une bonne dose de débrouillardise pour entretenir le site, entre le passage des embarcations, péniches ou petits bateaux. "Le métier d'éclusier est un très beau métier. Nous gérons le flux des bateaux mais aussi les eaux ainsi que le site en lui-même: la peinture, la tonte, l'évacuation des déchets."
Une péniche remplaçant, grosso modo, 150 camions, la navigation professionnelle a encore de beaux jours devant elle.
E.G.