Dans la nuit de ce dimanche, on passe à l’heure d’été, lorsqu’il sera 02h00, vous devrez avancer l’aiguille d’une heure pour qu’il soit 03h00 du matin. Grosso modo, on dormira une heure de moins. Mais pourquoi avance-t-on ou recule-t-on d’une heure ?
C’est une question de pognon diront certains. Ils n’ont pas forcément tort puisque ce changement d’heure, que l’on avance ou que l’on recule, vise une économie d’énergie. En 1996, tous les 27 Etats-Membres européens ont décidé de changer au même moment l’heure histoire de minimiser les probables perturbations sur les transports et télécommunications.
A la base, le changement d’heure voulait réduire le gaspillage en énergie, notamment avec l’éclairage qui était très énergivore. Selon la période, le fait d’avancer et de reculer l’heure fait varier les besoins en éclairage. Même si les dispositifs énergétiques consomment moins qu’auparavant, on a gardé cette « tradition ».
Et ce « jetlag », quid pour la santé ?
Il serait mauvais pour la santé apparement. Des études indiquent que le fait d’avancer une heure au printemps peut réduire brièvement le temps de sommeil. Logique direz-vous puisqu’on avance d’une heure, oui mais c’est le même incident lorsque l’on recule d’une heure ! Ce changement d’heure a aussi pour conséquence d’augmenter les accidents cardiaques et on a aussi remarqué une hausse des accidents sur les routes.
A quand la fin, du coup ?
Chaque année, le sujet revient sur la table pour finalement être reporté à l’année qui suit. En 2019, une étude européenne a montré que 83% des répondants voulaient mettre un terme au changement d’heure. Les eurodéputés avaient voté dans ce sens et cette fin devait débuter cette année, en 2021. Mais est-ce que l’on vous apprend quelques chose en vous disant que la covid-19 est venu reporter la fin du changement d’heure ? Non, on ne vous apprend rien, évidemment. Bref, tout ça pour dire que demain, on avance son horloge d’une heure.