Dans les villes, la qualité de l’air est une préoccupation de plus en plus importante. A Charleroi, depuis déjà des années, des stations de contrôle fixes de la pollution de l’air sont installée auprès des industries. Mais désormais, la source de pollution la plus importante devient le trafic automobile. Depuis ce matin, trois stations de mesure mobiles sont installées dans le centre de Charleroi dans des lieux où les véhicules sont nombreux. Et d’autres devraient bientôt suivre.
Trois stations de mesure mobile dans le centre ville
La remorque installée à côté de la station de métro Parc est en fait un vrai concentré de technologie. L’Agence Wallonne de la Qualité de l’Air a chargé l’ISSEP, l’Institut Scientifique de Service Public d’en installer trois dans le centre de Charleroi. Pour mesurer la pollution de l’air dans les zones où le trafic automobile est important. Des stations de mesures fixes existent déjà dans la métropole, mais près des usines.
« Jusque maintenant, les stations de mesure de qualité de l’air à Charleroi servaient à mesurer les pollutions industrielles, explique Xavier Desgain, l’échevin Ecolo de la Mobilité et de la Transition Ecologique. Aujourd’hui, c’est le trafic qui est devenu prédominant. Donc, dans un premier temps, on place des stations mobiles pour bien mesurer l’impact du trafic automobile sur la qualité de l’air. Parce qu’on sait que ça a un impact sur la santé. »
On contrôle ce qui sort des pots d’échappement
Des mesures, en fait des polluants liés au trafic automobile. Il s’agit des oxydes d’azote, du monoxyde de carbone, et des particules en suspension, entre autres. En. gros, tut ce qui sort des pots d’échappement. Mais des mesures complémentaires seront aussi réalisées. Des compteurs de trafic seront placés en amont et en aval de la station. De quoi avoir une vue claire, une photo des zones et des moments les plus polluants.
Bientôt d’autres stations sur le trajet du BHNS
Trois stations de mesure sont en cours d’installation: ici, près du parc, du côté de l’Hélios, pour le trafic de la N5, et une troisième dans un lieu à déterminer.
« Ca pourrait permettre à l’avenir à la Ville et à la Région, d’adapter les mesures de mobilité et de mesurer l’impact de ces mesures, continue Xavier Desgain. Et on a aussi demandé à la Région Wallonne de pouvoir en placer deux le long du trajet prévu du BHNS, le Bus à Haut Niveau de Service à l’avenue Paul Pastur et sur la N5. Pour avoir une image de la qualité de l’air avant le BHNS et une après. »
Les trois stations provisoires sont installées pour un an. Ensuite, sur base des résultats, on installera une station fixe sur l’un des trois sites.