Ce mercredi, c’est le début de la Pride Week. Dix jours dédiés au LGBTQIA+ durant lesquels de nombreuses activités seront organisées en fédération Wallonie Bruxelles. Dix jours qui se termineront le 20 mai, jours de la Brussels Pride, un événement incontournable. Mais avant cela, s’il est important de célébrer cette communauté, c’est aussi parce qu’en 2023 l’homophobie et la transphobie est encore bien présente dans nos rues. Je vous propose de découvrir le portrait de Stéphanie, elle est transgenre. Et elle aussi subit de temps en temps des remarques en rue.
Il y a deux ans, Stéphanie a décidé d’entamer une transition pour devenir une femme, ce qu’elle a toujours voulu être. Un statut pas toujours évident pour cette ancienne éducatrice.
Un parcours toujours compliqué où parfois elle essaye de se conformer a une certaine norme. Mais elle doit avant tout devenir la femme dont elle a envie.
Au niveau de l’intégration, passer du féminin au masculin peut faire peur chez les employeurs. Alors que Stéphanie était éducateur (au masculin), elle a ensuite décidé de quitter son poste pour éviter les commentaires des parents ou d’élèves. Elle est aujourd’hui en reconversion professionnelle en secrétariat. Ce qui lui a causé quelques petites anecdotes, notamment au téléphone.
Aujourd’hui, si tout est une question d’acceptation. Il existe des centaines de « Stéphanie » partout en Belgique, dont certain.e.s n’ont pas encore osé faire de coming out.