C’est un constat depuis le mois de mars des personnes qui ont eu le COVID-19 en garde encore des séquelles aujourd’hui. Ces personnes sont atteintes de ce que l’OMS appelle le « COVID Long ». Selon de nombreuses recherches, 10 % des personnes ayant été infectées par la Covid 19 développent ensuite une forme longue de la maladie. La COVID-19 longue durée peut être très invalidante. En effet, l’était des patients, les empêche de mener une vie normale, de reprendre le travail, d’avoir à nouveau un minimum de vie sociale… Plusieurs collectifs se sont créés pour que cette maladie soit enfin reconnue. Exemple avec Sandrine, à Fontaine-L’Évêque.
Depuis le mois de mars, Sandrine ne travaille plus. Pour elle, le coronavirus lui a pris sa vie. Chaque jour est une épreuve. Son quotidien c’est aussi des médicaments… à l’essai, parce que pour l’instant aucun traitement n’existe. Elle doit prendre de la cortisone, et de la vitamine. Tout ce qui peut aider son système immunitaire à prendre le dessus. Alors, si les douleurs dans le corps, les soucis intestinaux, les essoufflements et la fatigue continuent, elle n’a toujours pas pu reprendre son poste d’assistante de direction, de peur d’attraper d’autres virus.
Aujourd’hui Sandrine se bat pour la reconnaissance du « Covid Long ». Une maladie reconnue par l’OMS, mais pas encore par l’État belge. Un collectif a été créé sur les réseaux sociaux, pour éviter que ces personnes ne se sentent pas seules dans cette épreuve. Un appel a été lancé du côté du nouveau ministre de la Santé, ainsi que du commissaire COVID. Les différents députés régionaux ont également été informés. En attendant cette reconnaissance, Sandrine et les autres malades essayent de se sentir mieux pour éviter, à nouveau, être confrontés au virus.