C’était la semaine d’Adrien Dolimont. Depuis dimanche, alors que la marche Notre-Dame de Bon Secours de Nalinnes bat son plein, il doit quitter son fief pour se rendre à Bruxelles pour l’annonce officielle de son président. Cette marche traditionnelle, un événement majeur dans la région, aurait dû être un moment de convivialité et de célébration pour Adrien. Cependant, ses responsabilités politiques l'appellent ailleurs, amorçant ainsi une semaine des plus chargées.
Dimanche, lors de la conférence de presse à Bruxelles, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Suite à un petit moment de malaise, la conférence de presse a révélé qu'Adrien Dolimont se voit coiffer d’une seconde casquette de ministre à la Fédération Wallonie-Bruxelles. La règle des 2/3 - 1/3 de personnes de même sexe dans un gouvernement n’était pas respectée. Il a donc fallu corriger le tir rapidement, faisant de Dolimont le choix idéal pour équilibrer cette répartition. Cette nouvelle responsabilité marque un tournant significatif dans sa carrière politique.
Prestation de serment à Namur
À peine une petite nuit pour s’en remettre que le lendemain matin, le voilà à Namur pour prêter serment. Un moment solennel que le nouveau ministre-président a voulu partager avec sa famille et notamment son papa, présent à l’Elysette lundi. Cet instant de partage familial souligne l’importance des racines et du soutien familial dans un parcours politique aussi intense.
Audience Royale et Reprise du Bureau
Quelques heures plus tard, c’est auprès du Roi qu’il a dû prêter serment avant de revenir à Namur pour récupérer le bureau d’Elio Di Rupo, en partance pour l’Europe. La cérémonie avec le Roi est un passage obligé pour tout ministre-président, et Dolimont a su s’acquitter de cette formalité avec dignité et sérieux. Reprendre le bureau d’un prédécesseur aussi emblématique que Di Rupo représente un défi de taille.
Serment à la Fédération Wallonie-Bruxelles
Le lendemain, c’est donc à la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il fallait prêter serment, mais cette fois pour un poste de ministre de la recherche scientifique. Cette nouvelle fonction ajoute une nouvelle couche de responsabilités à son agenda déjà bien rempli.
Face à l’Opposition
Enfin, ce mercredi, le nouveau ministre-président était face à l'opposition, qui ne s’est pas gênée pour lui faire part de ses doutes quant à la réalisation des différents points de la déclaration de politique régionale. Ce premier échange avec l'opposition est un test crucial pour Dolimont, qui doit désormais prouver sa capacité à défendre et à mettre en œuvre ses politiques face à des critiques parfois virulentes. Bref, ce n’est que le début pour le plus jeune ministre-président wallon. Il a devant lui une tâche immense, mais comme on dit, « Il n’y a plus qu’à... ». Sa semaine mouvementée est un avant-goût des défis qui l’attendent, mais aussi une preuve de sa détermination et de sa capacité à naviguer dans les eaux tumultueuses de la politique régionale.