Ce lundi 19 avril, le Gouverneur de la province de Hainaut a tenu une réunion rassemblant les Bourgmestres des 69 communes de la province, les chefs de corps des 23 zones de police locale et la police fédérale ainsi que le Ministère public (Parquet). Objectif : faire le point sur les récentes évolutions dans le cadre de la gestion de la crise COVID.
Hôpitaux à saturation
La situation dans les hôpitaux en Hainaut est très tendue. Les soins intensifs de la province sont presque à saturation. Il reste 15 places COVID sur l’ensemble de la province. En soins intensifs non COVID, il reste moins de 10 places. Le Hainaut est l’une des provinces où les hospitalisations sont les plus élevées pour le moment.
Le taux de positivité dans notre province approche les 15% alors que le testing est trop peu sollicité. Ceci signifie que de nombreux cas COVID circulent sans même le savoir.
Garder la situation sous contrôle et limiter les débordements
L’ensemble des services présents autour de la table visioconférencée sont conscients de la difficulté de la situation actuelle. Il est cependant nécessaire d’avoir une approche légaliste en mettant tout en œuvre pour que la situation reste « sous contrôle » et limiter, autant que possible, les éventuels débordements par de la pédagogie.
Pour faire face aux potentiels assouplissements des semaines à venir, plusieurs réunions seront de nouveau programmées. Le mardi 20 avril, une réunion avec la Ministre de l'Intérieur et les Gouverneurs aura lieu. Le mercredi 21 avril, les Bourgmestres des chefs-lieux de province et des grandes villes seront réunis virtuellement par la Ministre de l'Intérieur.
Enfin, une réunion des 23 chefs de corps de la province se tiendra jeudi 22 avril sous la coordination de la police fédérale du Hainaut.
Rappel des gestes-barrière
Le gouverneur de la province de Hainaut a tenu à rappeler l'importance des gestes-barrière.
"Si nous voulons que les assouplissements à venir se déroulent au mieux, il est INDISPENSABLE d’insister sur l’importance des gestes-barrière au risque de voir une flambée épidémiologique à laquelle nos hôpitaux ne résisteront pas. Si nos hôpitaux sont pleins, ils ne seront plus en mesure de nous prodiguer des soins adaptés. Chacun( e) doit respecter ces gestes : se laver les mains, garder une distance physique de minimum 1M50, porter un masque" insiste Tommy Leclercq dans un communiqué.
Toutes les personnes présentant des symptômes, même faibles, sont invitées à se faire tester.