Le comité de concertation du gouvernement fédéral a remplacé le conseil national de sécurité. Il s'est réuni une première fois hier pour évaluer la situation. Il regroupe les principaux ministres du gouvernement fédéral ainsi que les présidents des entités fédérées. Et au vue de la situation, ce comité a dû faire marche arrière.
Les chiffres de l'épidémie ne sont pas bons, la Belgique compte 1 563,4 cas confirmés en moyenne entre le 29 septembre et le 2 octobre soit une augmentation de +48%. Mais ce qui inquiète les spécialistes se sont les hospitalisation et les décès qui augmentent respectivement de 26 et 125%. Nous passons dans notre pays de 4 à 10 décès sur une semaine.
De même les occupations de lits d'hôpital ont progressé de 32% entre le 28 septembre et le 5 octobre, tandis qu'en soins intensifs sur la même période, 55 malades de plus étaient admis montrant une progression de 39%.
Autant d'indicateurs qui ont incité le comité de concertation à renforcer les mesures existantes et ce pour un mois au moins.
1. Les distances sociales et le port du masque
Les distances sociales et le port du masque restent le fil rouge de la lutte contre le Virus. Et là, rien ne change, lorsque les distances ne peuvent être respectées, le port du masque est obligatoire et les bourgmestres sont souverains pour pousser plus loin encore ces mesures.
2. Fermeture des bars à 23h dans tout le pays
Comme c'est le cas depuis quelques jours à Bruxelles, les bars seront dès ce vendredi 9 octobre, invités à fermer leurs portes dès 23h.
Seules 4 personnes seront admises à une table dans les bars et cafés. Sauf si la famille compte plus de 4 personnes.
Les rassemblements improvisés de plus de 4 personnes seront interdits.
3. Contacts sociaux limités à 3 personnes
De manière générale les contacts sociaux sont également limités à 4 personnes. Pour les contacts rapprochés, il est demandé de limiter ceux-ci à 3 personnes maximum.
Lorsque nous voulons inviter des gens chez nous, nous pouvons inviter 4 personnes également, en dehors de la famille bien entendu. Mais avec distanciation sociale.
Toutes ces mesures resteront valables durant un mois et donc jusqu'au 5 novembre au moins.
La décision a aussi été prise de nommer Pedro Falcon, comme commissaire Covid. Il avait géré les hôpitlisations lors de la première vague de l'épidémie afin d'éviter la surcharge et l'engorgement des hôpitaux. C'est lui qui sera désormais en charge de la mise en oeuvre du baromètre de l'épidémie promis par Sophie Wilmès.