La direction de Mestdagh dit ne rien savoir. Intermarché répète en boucle « Plus tard ", la réunion de ce mercredi soir n'a pas permis de faire avancer les choses. De qui se moque-t-on ? c'est la question que pose ce matin les syndicats. Les travailleurs eux, ont décidé de réagir. Ils ont débrayé ce matin devant le dépôt de Gosselies.
Voici le résumé de la réunion de ce mercredi soir :
· "Intermarché ne veut pas nous parler alors que plus aucun « supposé obstacle » n’existe, et ne comprend pas pourquoi le personnel Mestdagh" s’inquiète. Mr Beuscart, son CEO, persiste et signe : "Intermarché ne viendra pas à la table avant courant janvier, ajoutant dans son mail de refus des étapes nouvelles que ni nous, ni même la Direction Mestdagh, ne comprenons, juste pour justifier son absence".
"On nous serine « Ayez confiance », tel le serpent dans le livre de la jungle…. Mais si rien ne va changer, alors dites-le ! et là, c’est le silence."
· Mestdagh dit ne rien savoir à partir de janvier.
"La direction ne respecte pas les accords signés à propos du pourcentage maximum de précarité, l’accord préalable pour les intérimaires, et donc nous demandons des contrats CDI. Tant que la direction Mestdagh est à la manoeuvre, qu’elle assume pour une fois. Mais hélas, aucune projection correcte pour permettre une charge de travail viable aux fêtes ! RIEN !!"
Avant le 31 décembre, les syndicats craignent de ne rien pouvoir attendre des deux directions. Du côté de chez Mestdagh, ça va être le "bazar", ensuite Intermarché sera à la manoeuvre, mais là, silence radio !
Les syndicats ont « le cul entre deux chaises » comme il disent et cela dure depuis mars. Pour eux, Trop c'est trop ! Le personnel a débrayé devant la centrale de Gosselies ce matin, chaque travailleur qui souhaite agir dès à présent peut y rejoindre les grévistes ! Un préavis de grève a aussi été déposé, il expire le 1er décembre.
D’ici à la fin du préavis toutes les actions, quelles qu’elles soient, seront couvertes.
"Deux directions ignorent et ne respectent pas les travailleurs Mestdagh. Dans les semaines à venir, chacune d’entre elles sera concernée par des actions. Les travailleurs Mestdagh ne sont pas des travailleurs de seconde zone, qui subissent sans réagir !"