L’euro 2020 aura marqué les esprits mais il est temps maintenant d’établir un bilan pour le secteur de l’Horeca à savoir si les belges étaient au rendez-vous pour faire la fête. À Charleroi, le bilan est positif, mais à Châtelet par contre, les cafetiers font plutôt grise mine…
L’Euro 2020 est terminé, c’est donc le temps de faire un bilan pour le secteur Horeca afin de savoir si l’engouement des belges était au rendez-vous.
À Charleroi, le bilan est mitigé. Les restrictions sanitaires à respecter ont sans doute freiné les carolos à sortir faire la fête.
"Pour être tout à fait franc, l’Euro c’était bien et quelque chose de festif mais malheureusement, ça a été gâché par quelques restrictions à cause de la pandémie. Et du fait qu’à Charleroi, on n’a pas laissé rentrer les supporters après les matchs, nous n’avons pas eu la retombée des supporters qui seraient venus sur la place. Est-ce que c’est un bien ou un mal on ne le sait pas… Maintenant, au niveau de la reprise financière, ça nous a apporté quelque chose en plus donc on peut être heureux d’avoir eu l’Euro pour gagner un peu plus. On ne peut pas être négatif sur tout, il y a beaucoup de positif et juste un petit peu de négatif donc c’est le positif qui l’emporte et c’est le plus important !", explique Sébastien Brohette, gérant d’un café.
L’écran géant présent sur les places de Charleroi ne s’est pas installé cette année durant un mois, ce qui est une grande perte pour les cafetiers, indique Sébastien Brohette.
"On ne pouvait pas mettre d’écran à l’extérieur, donc certains commerçants dont moi, on a regardé à pourvoir mettre des écrans derrière la fenêtre. Les supporters pouvaient voir les matchs bien que ce n'étaient pas des grands écrans pour des grands évènements. Mais là, c’était vraiment chouette, il y a une bonne ambiance et les gens aimaient bien."
Un bilan plutôt positif pour ce cafetier de Charleroi.
À Châtelet par contre, c’est l’effet inverse. Les bars étaient pratiquement vide…
"On a eu moins de monde que d’habitude. Il y a 4 ans d’ici quand il y avait encore les écrans, on avait plus de monde mais ici on a eu moins de monde," confie Pascale Lefèvre, gérante d’un bar.
Pour certains, les gens sont maintenant habitués de rester chez eux à la maison? Alors pourquoi sortir et devoir respecter de nombreuses règles tout en voulant faire la fête en pensant uniquement à l’Euro…