Plusieurs associations, organisations de jeunesse, mouvements de jeunesse, centres et/ou maisons de jeunes, ont publiés une carte blanche dans la Libre Belgique pour en appeler à l’organisation de plaine de vacances, de stages ou de cours d’été.
L’appel commence comme ceci :
En temps normal, il est vrai qu’à cette période de l’année, les centres de vacances et autres activités de jeunesse se préparent : plaines, séjours, projets ou camps, les associations, mouvements de jeunesse ou autres pouvoirs organisateurs s’affairent à préparer des temps de vacances qui soient synonymes de plaisir, de repos, d’apprentissages, de découvertes, de rencontres et d’activités de pleine nature.
Ces espaces-temps collectifs sont de merveilleux lieux pour grandir. Vivre la collectivité dans un rythme tranquille et bienveillant, jouer, peindre, construire des cabanes, se reposer, rêver, flâner, créer, se faire des nouveaux copains, retrouver ses copines, partir à l’aventure sont autant d’expériences plus précieuses les unes que les autres.
« Au vu de la crise actuelle, sanitaire mais aussi sociale, ces vacances, qui étaient déjà à nos yeux une nécessité par le passé, constituent un besoin vital aujourd’hui. Organiser et maintenir les loisirs actifs cet été est en effet primordial pour permettre aux enfants et aux jeunes d’enfin trouver des réponses à leurs besoins de liens, de relations et d’activités, exacerbés par le contexte. L'univers des enfants bousculé. »
Les jeunes et les enfants sont les perdants du confinement
Selon ces associations, les jeunes et les adolescents ont besoin de vivres d’autres expériences, d’être confronté à de nouvelles rencontres et de nouer des liens nouveaux. Ils en seront privés vu la situation sanitaire actuelle.
Les enfants et les adolescents, cloitrés dans leur milieu familial et devant leurs écrans sont les perdants du confinement. Tous les liens qu’ils étaient occupés à tisser et à construire ont été interrompus.
De même tous les enfants ne sont pas égaux devant le confinement. Certains vivent à la campagne d’autres dans des espaces souvent trop petit pour toute la famille. En famille nombreuse, ou seuls en institution. Certains familles sont en stress aussi face à l’avenir.
Face à ces situations et expériences à minima troublante, les enfants doivent pouvoir espérer en un temps de vraies vacances.
Quand on veut
Les signataires conçoivent que le secteur devra s’adapter, mais ils rappellent aussi l’urgence d’une décision.
« Outre la préoccupation sanitaire, c’est la dimension humaine qui doit guider nos réflexions pour préparer et envisager l’organisation de l’été. Les privations auxquelles les enfants et les jeunes ont été soumis ces dernières semaines nous imposent de prendre soin d’eux en permettant aux centres de vacances et autres projets à destination des jeunes et des enfants d’exister et de les accueillir dans les meilleures conditions possibles. »
Ils en demandent donc au gouvernement d’autoriser ces activités d’été et de permettre aux animatrices et animateurs, volontaires ou professionnels, de mettre en place, dès à présent, des mesures sanitaires raisonnables et proportionnées afin de permettre à chaque enfant et chaque jeune accueilli de vivre de vraies vacances.
Source : La Libre Belgique
