Les casinos n’ont plus de revenus depuis la mi-mars et n’ont hérité d’aucun timing de relance, même après le dernier CNS. Le manque à gagner pour les autorités s’élève à 50 millions d’euros.
L’avenir du secteur des casinos reste encore incertain. Les autorités n’ont toujours rien décidé quant à son redémarrage. Les casinos et salles de jeux du pays représentent plusieurs milliers d’emplois directs et indirects. Dans la région de Charleroi, plusieurs groupes sont présents. Tous sont prêts pour une reprise dans des normes sanitaires correctes.
« Nous sommes prêts, nous pouvons ouvrir demain. Les salles sont nettoyées, désinfectées, prêtes à ouvrir. Nous avons 400 personnes qui attendent de sortir du chômage économique pour travailler » explique Massimo Menegalli, le porte-parole des casinos Golden Palace.
Pour le groupe, c’est une incompréhension. Selon le gérant du casino, ce n’est par exemple pas logique de pouvoir faire jouer les clients d’un bar sur des machines, alors que dans un casino de classe 2 du personnel est présent pour nettoyer les machines après chaque utilisation. De plus dans les salles de jeux, comme dans notre région par exemple, il n’y a pas de manipulation de jetons et d’argent, cela évite les risques de transition du virus.
« Et surtout dans les établissements de classe 1 (casino) ou de classe 2 (Salle de jeux) il y a un traçage qui est demandé par la commission des jeux de hasard. On contrôle des blacklistés, les moins de 21 ans, etc.… Donc toutes les normes de sécurité sont là, et nous sommes ceux qui doivent ouvrir le plus tard. »
À titre de comparaison, certains clubs libertins ont reçu une autorisation d’ouvrir (sous certaines conditions). L’ensemble des casinos et des salles de jeux du pays ont écrit à la Première ministre et aux ministres compétents.
Pour le moment, la France a ouvert ses casinos. Le port du masque est obligatoire sur place et des Plexiglas et du gel sont mis en place.