Si les bars et les restaurants ont fermé leurs portes la semaine passée, les hôtels quant à eux sont toujours ouverts. Pour le plus grand bonheur des propriétaires qui peuvent aussi continuer à servir des repas à leurs clients.
« Disons que ça nous permet de ne pas mettre un bâtiment comme celui-ci et les infrastructures complètement à l’arrêt. En fait, c’est bien simple, si on dispose d’un hôtel, les gens peuvent manger au restaurant mais uniquement les gens qui dorment sur place. » Nous confie le directeur d’un hôtel, Vincent Gardinal.
On le sait, le secteur horeca a été malheureusement le plus impact durant le première vague du confinement, il est malencontreusement, à nouveau le premier touché.
« De nouveau, l’horeca bah a subi en premier maintenant, on maintient une activité de traiteur aussi les fins de semaine. On essaye de surtout s’adapter et se dire que pour l’instant on ira plus au restaurant comme avant. » Vincent Gardinal
Néanmoins, les réservations à l’hôtel sont pour l’instant toujours prisées par la clientèle qui y voit aussi une opportunité de s’évader une soirée au restaurant de quoi rassurer le directeur de l’établissement.
Vincent Gardinal nous confie « On a toujours eu énormément de demande puisqu’on ne dispose que de six chambres donc dans le cas des week-end, des vendredis, samedis ou des jours qui sont un peu plus prisés, là on était déjà complet quelques mois pour les samedis donc on refuse beaucoup. Maintenant, il y a aussi pas mal de gens qui avaient passé des réservations tôt à l’avance et qui à présent annulent, un peu peur de se déplace ou peur du virus. »
Le plaisir d’afficher complet et être toujours ouvert est grand mais la peur de fermer reste quand même dans un coin de leur tête.
« Moralement ça s’est difficile. Moi, pendant le premier confinement pendant quinze jours je n’ai rien foutu. J’ai dépensé une fortune en louant des films et des séries à la télé. Je crois que je n’ai jamais autant regardé la télé avec mon chien dans le lit. J’étais vraiment abattu moralement. Pendant le premier confinement, les hôtels étaient fermés et ils ont difficiles à s’en remettre. A Bruxelles, bons nombres d’hôtels sont restés fermés jusqu’au mois de septembre donc on ne peut pas leur demander de fermer encore une fois. » pour Vincent Gardinal, directeur d’hôtel.
L’hôtelier garde espoir et espère ne pas devoir fermer ses portes et revivre un nouveau confinement dramatique pour le secteur hôtelier comme pour tous les autres.