Alors que la tension monte dans les grandes surfaces, comme hier à Pont-de-Loup où une personne portant un masque a fait peur aux autres clients sans le vouloir, elle était visiblement à risques mais pas malade, entrainant à la fois une intervention de la Police et la fermeture prématurée de l’enseigne au triangle bleu pour désinfection.
Les commerces sont désormais autorisés, par arrêté ministériel, à ouvrir de 7 à 22h afin d’éviter la propagation du virus.
Les syndicats dénoncent le manque de concertation. Le Setca, notamment, par l'intermédiaire de Myriam Delmée avait même demandé des mesures inverses afin de soulager le personnel.
La présidente du Setca, rappelle notamment que jusque là l’horaire maximal était jusqu’à 20 heures. La semaine dernière la ministre du travail, Nathalie Muylle, insistait sur le fait qu’il n’y aurait pas de modification d’horaire. Visiblement, les pouvoirs spéciaux ont changé la donne.
Pour la FGTB, cette loi doit exclure toute possibilité d’intervention unilatérale en matière de législation sociale. "Pas question de créer un effet d’aubaine ouvrant grand la porte à toute dérive en matière de temps de travail ou de nouvelles flexibilités", juge le syndicat socialiste dans un communiqué.
Selon Myriam Delmée, interrogée par nos confrères de la Rtbf,
"Il ne faudra passer s’étonner si à un moment des mouvements sociaux ont lieu. Travailler pour nourrir la population est une chose, mépriser le personnel, en ne le protégeant pas, et en demandant toujours plus est autre chose !"
Le personnel, est en effet de plus en plus tendu, les employés de la chaîne Aldi par exemple ont menacé de faire grève si la direction ne procédait pas à quelques aménagements pour leur éviter de prendre des risques inutiles.
Il existe encore beaucoup de commerces et de grandes surfaces où le personnel travaille sans gant, sans masque et sans aucune protection. Vous le constatez probablement vous même en faisant vos courses.