Les statistiques en matière d’accidents de la route sont en hausse dans notre région. Que ce soit dans l’arrondissement judiciaire de Charleroi ou dans la zone de police carolo. Faut-il s’en inquiéter? Des mesures vont-elles être prises? Voici quelques éléments de réponse...
Si l’on compare les chiffres du premier trimestre de 2018 à ceux des trois premiers mois de l’année précédente, on constate qu’il y a eu, dans l’arrondissement de Charleroi, 18 accidents corporels en plus, c’est une hausse de quelque 6,4%. Les piétons paient le plus lourd tribu puisqu’ils ont été 59 au lieu de 53 à être impliqués dans des accidents de la route.
La tendance est la même pour la zone de police de Charleroi avec 614 accidents avec blessés l’an dernier contre 565 en 2017; on note aussi 1808 accidents avec uniquement des dégâts matériels en 2018 contre 1751 un an avant.
«Si l’on compare les chiffres concernant aussi bien les accidents avec des dégâts matériels qu’avec des blessés, on se rend compte que l’année 2017 était, d’un point de vue statistique, particulièrement basse. Mais en ce qui concerne la Zone de Police de Charleroi, ceux de 2018 sont inférieurs à ceux de l’année 2016… » explique David Quinaux - Porte-parole de la ZP de Charleroi
Si le risque zéro n’existe pas, on peut les minimiser. Ca passe par la prévention mais aussi la répression. La police de Charleroi va affiner les mesures de son plan zonal de sécurité pour son nouveau plan d’action 2020-2024. La sécurité routière reste sa première priorité.
Certains dispositifs seront maintenus comme les 3 barrages routiers par jour, des actions spécifiques des motards pour les contrôles des poids lourds 2 fois par semaine, des barrages routiers nocturnes un week-end par mois, 3. Contrôles radar par jour ou encore la patrouille anonyme chargée de repérer les comportements accidentogènes ou des faits de délinquance routière.
Les zones où les risques d’accident sont plus importants seront également identifiées. Des actions plus précises seront alors envisagées pour tenter d’enrayer au maximum la gravité des dommages qui y sont constatés.