Le label kot étudiant auquel l’échevine Laurence Leclercq a longuement travaillé à du plomb dans l’aile: sa légalité pose question. Une information de nos confrères de L'Avenir.
Entrée en vigueur depuis le 1er janvier, la labellisation des kots étudiants de Charleroi se voit déjà juridiquement mise à mal selon le ministre wallon du Logement, Christophe Collignon.
Dans une réponse écrite à la question de Latifa Gahouchi, il rappelle que la matière est de la compétence de son gouvernement, non de celle des communes. Et que dès lors tout le dispositif d’octroi des labels "C Mon kot" pourrait se voir invalider.
Christophe Collignon s’inquiète de l’existence d’un risque de hausse des loyers lié à la mise en œuvre du label, risque évoqué par les représentants des étudiants. Pour le ministre, la priorité est la fixation d’une grille indicative des loyers pour les kots.
Du côté de l’échevine Laurence Leclercq, on ne souhaite pas réagir. Aussi étonnant que cela puis paraître, les équipes de l’échevine ont découvert les information par voie de presse ce mercredi. Le cabinet travaille pour le moment activement à rassembler toutes les informations pour rendre « C mon kot » le plus transparent possible.