Ce week-end a eu lieu le festival Esperanzah! à l'Abbaye de Floreffe. Le festival était considéré comme projet pilote, en effet ; aucun masque ne devait être portée et sans aucune distanciation sociale, a condition de montrer son covid safe ticket à l'entrée du festival. Un moment de pure plaisir que festivaliers et artistes voulaient tant revivre! La bonne humeur et l'amusement étaient les mots d'ordre du week-end.
Revivre un festival sans masque et sans aucune distanciation sociale, ils en ont rêvé et c’est chose faite! Ce week-end a eu lieu le festival Esperanzah! à l’abbaye de Floreffe. Au programme, de la musique, de l’amusement et surtout pas de Covid.
"Le festival Esperanzah! normalement, c'est trois jours de musique internationale avec la vocation de faire découvrir des artistes qui viennent des quatre coins du monde. Mais aussi, un festival qui se veut très engagé sur des sujets de société, on se bat pour une société plus ouverte, plus solidaire et plus respectueuse de l'individu et de l'environnement. Avec également un camping qui a une réputation festive énorme, il y a aussi un village des enfants. Plusieurs scènes et des arts de rue", indique Jean-Yves Laffineur, le directeur du festival.
Cette année, le festival a duré deux jours seulement tandis que les autres année, c'était trois jours de festivités. Mais Covid oblige, il fallait s’adapter… Le festival Esperanzah! est d’ailleurs projet pilote face à la la pandémie déclare Jean)Yves Laffineur.
"On est reconnu comme projet pilote pour pouvoir accueillir un public sans distanciation sociale et sans masque, mais avec un processus de contrôle à l'entrée qui est le covid safe ticket."
En effet, pour pouvoir rentrer dans l’univers du festival, il fallait bien entendu un ticket d’entrée, mais également le covid safe ticket qui prouve que vous êtes négatif au Covid-19 ou que vous ayez reçus vos deux doses de vaccins il y a plus de 14 jours. Une chose est certaine, les festivaliers auraient fait n’importe quoi pour enfin revivre ce moment.
"Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas eu le droit de participer à un festival, et là, enfin, on peut se retrouver entre nous, c'est génial!"
Le festival Esperanzah! accueille des artistes internationaux, mais cette année, pas de tête d’affiche, ce qui compte, c’est l’amusement raconte le directeur du festival.
"Ce qui compte pour nous, c'est l'ambiance, l'identité, le fait de faire la fête, mais surtout, de découvrir des artistes qu'on ne connaît pas. ce sont des artistes en développement et je vais les chercher un peu partout sur la planète, ça a été un défi un peu fou cette année. Mais les artistes internationaux que l'on a, sont des artistes qui vivent pour le moment dans l'hexagone et en Belgique essentiellement."
Le festival a également accueilli un groupe namurois, les Winter Woods.
"On joue du liki folk, c'est de la musique qui vient d'Amérique et que l'on a importé ici, car c'est très peu représenté. On compose nos chansons de plusieurs façons, moi, je suis compositeur et guitariste et souvent, je viens avec des chansons assez finies. Les autres amènent aussi des parties ont crée la musique tous ensemble", indique le chanteur et guitariste du groupe Winter Woods.
Le groupe s’est créé, il y a 4 ans. Un grand rêve pour le chanteur était de jouer sur la scène d’Esperanzah!, mais également de pouvoir enfin remonter sur scène en totale liberté.
"Pour moi, c'était un rêve, depuis que je suis tout petit, je viens ici. Et là, c'était fou."
Le festival Esperanzah! a accueilli pas moins de 8.000 personnes durant tout le week-end. Tout le monde était au rendez-vous pour faire la fête, profiter et ne penser à rien.