Lors de l’entretien de vos espaces privés, de votre jardin ou de votre terrasse, vous utilisez peut-être certains produits spécifiques pour lutter contre des nuisibles (plantes indésirées, maladies des plantes, insectes ou petits animaux nuisibles, etc.). N'oubliez pas que ces pesticides, si ils sont mal utilisés, peuvent représenter un risque pour votre santé ou l’environnement.
Parmi les pesticides, les produits utilisés dans votre jardin pour protéger vos plantes et contrôler la présence d’un « ennemi » de celles-ci ou pour détruire certains végétaux (plantes indésirées) sont appelés des produits phytopharmaceutiques ou PPP. Les instructions fournies avec le produit (dosage, dilution, méthode d’application, etc.) permettent un traitement efficace mais également de limiter les risques pour l’utilisateur (brûlure, contamination, etc.) ou pour l’environnement. Il est donc primordial de respecter ces conditions d’utilisation. Les risques sont communiqués à l’aide de pictogramme imprimés sur l’étiquette du produit.
Afin de limiter l’utilisation de PPP et ses risques, vous pouvez privilégier les alternatives non-chimiques pour l’entretien des espaces verts. Favoriser la biodiversité au jardin grâce à une bande fleurie spontanée ou à semer soi-même, poser un nichoir, des haies, un hôtel à insectes, ou éviter de tondre la pelouse avant la mi-juin sont des pratiques que vous pouvez entreprendre pour lutter contre les ennemis de vos plantes sans utiliser de PPP. En effet, vous attirerez ainsi un grand nombre d’insectes et d’animaux utiles. Ces organismes vivants sont très précieux et permettent de préserver l’équilibre fragile des écosystèmes. La coccinelle, ennemie naturelle des pucerons, en est un exemple. Ils comprennent également les pollinisateurs (bourdons, abeilles sauvages, etc.), indispensables pour transformer les fleurs de votre potager en délicieux fruits et légumes.
Le printemps est aussi l’occasion idéale pour se tourner vers de nouvelles pratiques pour réduire la quantité de produits chimiques ! Si vous avez recours à des pesticides, ne les jetez pas à la poubelle. Selon un communiqué de presse de Ipalle, ces déchets doivent être traités par une filière spécialisée. Il est donc nécessaire d’apporter vos emballages, qu’ils soient vides ou qu’ils contiennent des restes de pesticides, au recyparc.
Les bonnes pratiques au jardin, c'est aussi un jeu-concours en ligne:
A l’occasion du Printemps sans pesticides, l’asbl Corder, Adalia 2.0, la Wallonie et les intercommunales wallonnes de gestion des déchets organisent un jeu-concours ! Tentez de remporter des lots d’une valeur allant jusque 100 € en répondant, entre le 20 avril et le 20 mai, au questionnaire en ligne sur www.pwrp.be.
Retrouvez d’autres conseils et alternatives aux produits chimiques pour le jardin dans la brochure « Moins de pesticides », téléchargeable sur www.ipalle.be.